23-11-2024 11:03 PM Jerusalem Timing

Les USA ont un intérêt profond au maintien de la Grande-Bretagne dans l’UE

Les USA ont un intérêt profond au maintien de la Grande-Bretagne dans l’UE

Le Premier ministre britannique David Cameron est engagé dans un marathon diplomatique pour convaincre des partenaires européens d’appuyer ses demandes de réformes.

Les Etats-Unis ont un intérêt profond au maintien de la Grande-Bretagne dans l'Union européenne, a déclaré ce samedi le secrétaire d'Etat américain John Kerry.

De toute évidence, les Etats-Unis ont un intérêt profond dans votre succès (européen), tout comme dans le maintien d'un Royaume-Uni très fort au sein d'une Union européenne forte, a-t-il dit à la Conférence sur la sécurité de Munich.

"La vérité c'est que durant chaque décennie depuis sa fondation, l'UE a été mise à l'épreuve par des forces extérieures et intérieures qui profitaient d'une maison divisée. J'ai confiance qu'ici, comme elle l'a fait tant de fois avant, l'Europe va émerger plus forte que jamais, du moment qu'elle reste unie", a-t-il déclaré au sujet du débat sur le maintien du Royaume-Uni l'UE mais aussi de la crise migratoire.

Le Premier ministre britannique David Cameron est engagé dans un marathon diplomatique pour convaincre des partenaires européens d'appuyer ses demandes de réformes lors du sommet des 18 et 19 février à Bruxelles, et éviter un Brexit après le référendum prévu cette année ou en 2017.

Le préaccord dévoilé la semaine dernière par le président du Conseil européen Donald Tusk pour éviter une sortie de la Grande-Bretagne de l'UE met sur la table un frein d'urgence pour que Londres puisse supprimer des aides sociales aux travailleurs intra-européens, et des garanties que la City ne pâtira pas d'un renforcement de l'euro.

La suppression des aides concernerait en particulier le million de travailleurs polonais vivant en Grande-Bretagne.

David Cameron a dit vendredi en Allemagne croire aux chances d'un accord permettant à son pays de rester dans l'Union européenne, tandis que la chancelière allemande Angela Merkel réaffirmait vouloir empêcher un Brexit.