Une haute source de l’armée égyptienne a révélé une éventuelle ouverture du passage de Rafah de manière organisée dans un futur très proche.
Une haute source de l’armée égyptienne a révélé une éventuelle ouverture du passage de Rafah de manière organisée dans un futur très proche.
Elle a déclaré au CPI que l’ouverture du passage nécessite un dispositif de sécurité très strict, et que cette décision sera le début de la levée du blocus imposé sur Gaza.
C’est dans ce même contexte que «les Amis de l’Humanité » ont demandé aux autorités égyptiennes la levée du blocus sur Gaza, et permettre la libre-circulation normale par le passage frontalier de Rafah, ainsi que la libération des détenus Palestiniens et le retour dans leur pays.
L’organisation a déclaré dans un communiqué que les habitants de la bande de Gaza subissent depuis 60 mois un blocus injustifié, et ne peuvent pas mener leur vie de manière normale. Elle ajoute que des milliers de logements, d’établissements scolaires, de santé et autres sont détruits soit dans la totalité ou pour le moins une partie. Ces établissements ont donc besoin d’être reconstruits, ce qui signifie le besoin pour ces habitants en matériaux de construction comme le ciment ou le fer.
Les autorités égyptiennes doivent tenir compte des besoins des habitants de la bande en ressources naturelles et humaines.
Dans un sujet similaire, les « Amis de l'Humanité » ont exhorté les autorités égyptiennes à libérer les détenus palestiniens qui se trouvent dans les prisons égyptiennes de manière arbitraire depuis une longue période, et de leur permettre de retourner dans leur pays.
L’organisation juridique a exprimé dans une lettre communiquée au Conseil suprême des forces armées égyptiennes et au gouvernement intérimaire, sa confiance en la volonté du peuple égyptien et son désir de voir rapidement les prisonniers palestiniens libérés, et la levée du blocus injuste auquel le régime ancien de Moubarak a fortement contribué.
Enfin, « les Amis de l’Humanité» ont affirmé que les graves restrictions imposées à la bande de Gaza quant à la libre-circulation des personnes et des biens constituent une violation des principes du droit humanitaire qui interdit les châtiments collectifs.