L’ambassadeur syrien à Moscou a accusé l’aviation américaine d’avoir "détruit" un hôpital soutenu par MSF dans la région d’Idleb.
Le Kremlin a "démenti catégoriquement" mardi les accusations de bombardements par l'aviation russe d'hôpitaux dans le nord de la Syrie qui ont fait près de 50 morts.
"Encore une fois, nous démentons catégoriquement de telles allégations d'autant plus que ceux qui font de telles déclarations ne parviennent jamais à les prouver", a déclaré le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, au lendemain de bombardements meurtriers ayant touché deux écoles et cinq hôpitaux, dont deux soutenus par Médecins sans frontières (MSF).
Selon M. Peskov, il faut "remonter à la source originale et pour nous dans ce cas, la source première d'informations sont les représentants officiels syriens".
Ceux-ci "ont fait un certain nombre de déclarations aujourd'hui sur ce sujet, où ils ont réitéré leurs positions sur qui pourrait être derrière ces bombardements", a-t-il déclaré.
L'ambassadeur syrien à Moscou avait ainsi accusé lundi soir l'aviation américaine d'avoir "détruit" un hôpital soutenu par MSF dans la région d'Idleb, assurant que "les renseignements recueillis" montraient que "l'aviation russe n'a rien à voir avec tout ça".