C’est le premier voyage d’un dirigeant d’une entreprise énergétique américaine depuis la levée des sanctions dans ce pays..
Le directeur général de la société américaine General Electric Oil & Gas a visité Téhéran pour sonder les possibilités d'entrepreneuriat dans le pays.
Lorenzo Simonelli, à la tête de la branche de General Electric officiant dans le pétrole et le gaz, s'est rendu en Iran lundi 15 février, c'est le premier voyage d'un dirigeant d'une entreprise énergétique américaine depuis la levée des sanctions dans ce pays, rapporte le Wall Street Journal citant un porte-parole de la multinationale.
Le groupe américain souhaite vendre à l'Iran des pièces de rechange, des compresseurs et des turbines conçus par son département italien Nuovo Pignone. M. Simonelli s'est d'ailleurs entretenu avec un haut fonctionnaire iranien dans le domaine du pétrole, selon la même source.
Le conglomérat General Electric a déjà travaillé avec l'Iran à l'époque des sanctions, lui vendant notamment, avec l'autorisation du gouvernement américain, de l'équipement médical. Les autorités des Etats-Unis ont également permis de fournir à l'Iran des pièces de rechange pour reconstruire des moteurs d'avions, mais General Electric a en fin de compte renoncé à ce contrat.
Depuis la levée des sanctions, l'Iran commence à renouer des liens commerciaux avec un certain nombre de pays. En janvier, Téhéran a conclu près de 20 accords de coopération économique avec la France et plusieurs accords avec l'Italie et la Russie.
En janvier, l'Union européenne a adopté la levée des sanctions économiques et financières contre l'Iran, juste après le feu vert de l'AIEA à la mise en œuvre de l'accord nucléaire signé en juillet avec les grandes puissances et garantissant le caractère civil du nucléaire iranien.