24-04-2025 04:26 AM Jerusalem Timing

Pétrole: l’Iran n’entend pas réduire sa production, prêt à discuter

Pétrole: l’Iran n’entend pas réduire sa production, prêt à discuter

Quatre pays pétroliers - Arabie saoudite, Russie, Qatar et Venezuela - ont décidé de geler leur production à son niveau de janvier

L'Iran n'entend pas réduire sa production pétrolière, mais "est prêt à la discussion" avec les autres pays producteurs, a déclaré mardi le ministre iranien du Pétrole en annonçant une réunion mercredi à Téhéran avec ses homologues irakien et vénézuélien.
   
Ces déclarations de Bijan Zanganeh surviennent après la décision prise à Doha par quatre pays pétroliers - Arabie saoudite, Russie, Qatar et Venezuela - de geler leur production à son niveau de janvier.
   
Cité par le site de son ministère, M. Zanganeh a affirmé ne pas avoir "les résultats définitifs" de cette réunion, ajoutant qu'il y avait "de la place pour la discussion et l'examen de cette question". Mais, a-t-il cependant ajouté, "l'Iran ne réduira pas sa part" de production.
   
Il en discutera mercredi à Téhéran avec ses homologues irakien et vénézuélien, Adel Abdol Mahdi et Eulogio del Pino.
"Nous aurons une réunion avec les ministres d'Irak et d'Iran demain à Téhéran", a confirmé mardi à la presse Eulogio del Pino au Qatar.
   
Plus tôt, un accord sur les niveaux de production avait été annoncé à l'issue d'une réunion ministérielle entre l'Arabie saoudite, la Russie, le Qatar et le Venezuela.
   
"Afin de stabiliser les marchés pétroliers, les quatre pays sont convenus de geler la production à son niveau de janvier, pourvu que les autres grands producteurs fassent de même", a déclaré aux journalistes le ministre qatari de l'Energie Mohammed Saleh al-Sada.
   
M. Sada a indiqué que son pays, qui assure la présidence de l'Opep, allait entreprendre des contacts "intensifs" avec les producteurs membres et non-membres du cartel, soulignant que l'initiative "est destinée à stabiliser le marché, dans l'intérêt non seulement des producteurs et des exportateurs de brut, mais aussi de l'économie mondiale".
   
L'Iran et l'Irak sont membres de l'Opep, comme le Venezuela, et Téhéran est en train de revenir sur le marché pétrolier suite à la levée des sanctions économiques le mois dernier en application de l'accord international sur son programme nucléaire.