Ces perquisitions s’inscrivent dans le cadre d’une enquête préliminaire ouverte en mars 2015 par la justice française.
La propriété de l’ancien président du parti d’extrême droite Front national, Jean-Marie Le Pen, a été perquisitionnée mardi dans le cadre d’une enquête sur les salaires des assistants d’élus FN au Parlement européen, a-t-on appris de source proche de l’enquête.
La police a perquisitionné la propriété familiale de Le Pen à Saint-Cloud, en région parisienne, où se trouvent à la fois son domicile et son bureau, ainsi que le bureau de son secrétaire particulier, Gérald Gérin.
Ces perquisitions s’inscrivent dans le cadre d’une enquête préliminaire ouverte en mars 2015 par la justice française, à la suite d’un signalement du Parlement européen.
Les soupçons portent sur des salaires versés à 20 assistants des élus frontistes au Parlement de Strasbourg, dont les noms figuraient aussi dans l’organigramme du parti d’extrême droite, ce qui laisse supposer qu’ils sont affectés à d’autres tâches que le seul Parlement tout en étant rémunérés par cette instance.
Jean-Marie Le Pen, 87 ans, affirme avoir dû bousculer son agenda alors qu’il devait se rendre ce mardi après-midi au tribunal de Paris dans une affaire de diffamation l’opposant à l’ancien ministre socialiste Arnaud Montebourg qui l’avait accusé de faire l’éloge de la Gestapo.