23-11-2024 01:43 AM Jerusalem Timing

Le pétrole à la hausse en Asie grâce à l’Iran

Le pétrole à la hausse en Asie grâce à l’Iran

Les investisseurs saluent la position favorable de l’Iran à l’accord conditionnel russo-saoudien pour geler les niveaux de production de pétrole.

Les cours du brut étaient orientés jeudi à la hausse en Asie, les investisseurs saluant la position favorable de l'Iran à l'accord conditionnel russo-saoudien pour geler les niveaux de production de pétrole.

Les cours de l'or noir ont perdu près de 70% depuis juin 2014, quand le baril se négociait plus de 100 dollars. La faute à une offre excédentaire, que ne parviennent plus à éponger des économies, notamment chinoise, où la consommation s'essouffle.

La pression est accentuée par le retour du brut iranien sur les marchés mondiaux après la levée des sanctions internationales imposées à Téhéran pour ses programmes nucléaires.

L'Arabie saoudite, la Russie, le Qatar et le Venezuela ont décidé mardi de geler leur production à son niveau de janvier, conditionnant toutefois cette décision à une mesure similaire des autres grands pays producteurs.

A l'issue d'une rencontre avec ses homologues irakien, vénézuélien et qatari à Téhéran, le ministre iranien du Pétrole, Bijan Namadar Zanganeh, a affirmé que son pays soutenait "toute mesure visant à stabiliser le marché et augmenter les prix".

Dans les échanges électroniques en Asie, le baril de "light sweet crude" (WTI) pour livraison en mars prenait 58 cents à 31,24 dollars, vers 03h30 GMT.

Le baril de Brent de la mer du Nord, la référence européenne du brut, pour livraison en avril, gagnait quant à lui 37 cents à 34,87 dollars.

Mercredi, le WTI avait bondi de 1,62 dollar sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), et le Brent de 2,32 dollars à 34,50 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE).

"Les prix avaient nettement rebondi à l'annonce d'un accord (sur un gel) mais les gains étaient limités par les inquiétudes du marché sur le fait qu'il risquait de ne pas être accepté par tous les producteurs, en particulier par l'Iran", qui reprend juste ses exportations, a déclaré Sanjeev Gupta, de EY.

"Cependant, une déclaration de soutien du ministre iranien du Pétrole contribue également à soutenir les cours."