Daesh a revendiqué sur Twitter le triple attentat suicide perpétré près du sanctuaire de Sayeda Zeinab. Halaqi accuse certains régimes arabes, occidentaux et Ankara.
Au moins 120 personnes ont péri et plus de 100 autres blessés dans les attentats menés dimanche par les takfiristes de Daesh dans la rue des écoles dans la localité de Sayeda Zeinab dans la banlieue de Damas, selon le nouveau bilan d'une ONG pro-rebelles, soit le bilan le plus lourd pour une attaque depuis le début du conflit syrien en 2011.
Les façades des immeubles ont été fortement endommagés, et les voitures des passants incendiés, dans ce quartier abritant un marché et des écoles.
Le groupe takfiriste wahhabite a revendiqué sur Twitter le triple attentat suicide perpétré près du sanctuaire de Sayeda Zeinab (petite fille du prophète Mohammad ‘S’), à moins de 10 km de la capitale syrienne.
Les médias ont publié les Kamikazes ayant perpétré les attentats à Sayeda Zeinab et à Homs (voir photos).
Citant des sources locales dans la localité, le correspondant de l’agence officielle syrienne SANA a affirmé que des terroristes avaient fait exploser cet après-midi une voiture piégée bourrée de grandes quantités d’explosifs avant que deux autres kamikazes actionnent leurs ceintures d’explosifs.
Peu auparavant, un double attentat à la voiture piégée, également revendiquée par Daesh dans un quartier résidentielle de Homs, a fait 57 martyrs dimanche.
Halaqi accuse certains régimes arabes, occidentaux et Ankara
Le chef du gouvernement syrien, Waël Halaqi, a affirmé que les attentats terroristes ayant visé les civils à Homs et dans la banlieue de Damas sont des tentatives pour entraver les efforts que certains pays déploient pour la sécurisation et la stabilisation de la Syrie.
Halaqi a imputé à certains régimes arabes et occidentaux ainsi que la Turquie la responsabilité de ces attentats, soulignant la détermination du peuple syrien à éradiquer le terrorisme et à parvenir à une réconciliation nationale.