23-11-2024 12:35 AM Jerusalem Timing

La liste des actes antisémites inventés de toutes pièces est longue en France

La liste des actes antisémites inventés de toutes pièces est longue en France

Elles sont toutes exploitées par la calsse politique et les médias pour propager la peur d’un antisémitisme et surtout amplifier son ampleur.

A l’occasion de la condamnation de l’enseignant juif français Tzion Saadoun pour avoir inventé de toute pièce l’histoire de son agression par trois agresseurs arborant des slogans Daesh, Luc Delval a dressé l’inventaire des mensonges similaires. Ils ont tous été proférées par des juifs et ont été l’occasion d’une campagne d’instrumentalisation médiatique et politique de l’antisémitisme.
 
La première rapportée par Delval date du 13 octobre 2000, elle a été lancée en direct de Jérusalem occupée par le grand rabbin de France Joseph Sitruk qui s’y est rendu pour assister à une fête religieuse.

Il déclare sur l’antenne de France Inter que des jeunes gens ont été poignardés dans une école juive et que l’un d’entre eux a succombé à ses blessures. Et de dramatiser que « c’est la première fois qu’un juif est assassiné en France depuis la guerre, parce qu’il est juif et uniquement parce qu’il est juif ».

« Une rapide enquête de police démontrera que ces soi-disant agressions n’ont existé que dans l’imagination du Grand Rabbin, que le journal «Le Monde» parviendra néanmoins à présenter comme «une victime». Une victime de la rumeur qu’il a lui-même propagée avec une légèreté inqualifiable. Il ne fut poursuivi ni pour propagation de fausses nouvelles ni pour incitation à la haine raciale », constate Delval dans l’article qu’il a publié dans le site Pour la Palestine.

La seconde affaire remonte à 2003, lorsque un autre rabbin, Gabriel Farhi dit avoir été agressé à l’arme blanche, alors qu’il était seul dans une synagogue. Pendant quelques jours, il jouit d’un mouvement de soutien de la part d’officiels et de medias qui se sont mis  à tancer l’antisémitisme, sans compter la protection policière qui lui a été accordée. Avant que les enquêteurs ne concluent que le rabbin s’est automutilé et a inventé de toutes pièces l’agression. Et il faudra 5 ans à la juge d’instruction pour refermer le dossier sur un non-lieu.

La même année, un violent incendie ravage un restaurant casher. Tout de suite des velléités antisémites sont mises en avant. Jusqu’au jour où le verdict final en conclut que l’auteur de l’incendie est l’exploitant même du restaurant et qu’il s’agit d’une tentative d’escroquerie à l’assurance.

La quatrième affaire qui date de 2004 a connu un énorme retentissement médiatique et politique. Elle a été soulevée par une jeune femme  qui a affirmé avoir été agressée dans le RER par six jeunes gens, tous Maghrébins ou Africains. Or, les policiers n’ont trouvé aucune trace, surtout que le lieu décrit par la plaignante est sous surveillance caméra. On en conclura que c’est une mythomane qui n’en est pas a sa première plainte.

En aout 2014, l’incendie du Centre social juif de Paris 11ème, est également l’occasion d’une fanfaronnade politique et médiatique pour stigmatiser l’antisémitisme versant vers l’islamophobie. Une semaine plus tard, il apparaît que l’auteur de l’incendie est un marginal qui occupait un studio prêté par un rabbin du Centre social juif parce qu’il était sur le point d’en être expulsé.

Relatant d’autres affaires aussi, Luc Delval est persuadé qu’elles ont toutes été l’occasion pour une partie de la classe politique et la plupart des médias, de se livrer à une propagande insidieuse avec l’espoir que cela serve d’une manière ou d’une autre les intérêts d’Israël, tantôt en favorisant l’émigration juive, tantôt en entretenant un climat d’hostilité envers les musulmans.

De quoi rappeler d'innombrables histoires similaires, inventées de toutes pièces,  qui ont eu lieu dans différents pays arabes, avant et après la création de l'entité sioniste sur la terre de la Palestine.