Furtif, il doit être capable de pénétrer les défenses antiaériennes de plus en plus sophistiquées de pays comme la Chine et la Russie.
Le Pentagone a diffusé vendredi une première image officielle de son bombardier du futur, lançant également un concours interne à l'US Air Force pour trouver le nom de l'aile volante.
Le bombardier sera le successeur notamment du célébrissime et éprouvé B-52 Stratofortress et aussi du B-1 Lancer. Furtif, il doit être capable de pénétrer les défenses antiaériennes de plus en plus sophistiquées de pays comme la Chine et la Russie.
Le contrat pour le construire, qui pourrait atteindre les 80 milliards de dollars, a été accordé en octobre à Northrop Grumman, qui était en compétition avec une association de Boeing et Lockheed Martin.
Sur le dessin d'artiste diffusé sur Twitter par l'US Air Force le futur bombardier présente une forme d'aile volante, dépourvu de dérive à l'arrière.
Sa silhouette en V ressemble à celle du bombardier furtif B-2 déjà construit par Northrop et qui est entré en service dans les années 1990 dans l'armée de l'air américaine. Il a été construit seulement à une vingtaine d'exemplaires.
Le futur bombardier est provisoirement appelé "B-21", mais les membres de l'US Air Force sont invités à proposer des idées pour lui trouver une désignation plus évocatrice.
Le militaire qui trouvera le bon nom "l'annoncera avec moi cet automne" lors d'une convention de l'aviation militaire américaine, a annoncé la secrétaire à l'US Air Force Deborah Lee James, citée par le communiqué.
Le contrat accordé à Northrop prévoit de construire une centaine d'appareils, pour un prix unitaire estimé actuellement à 564 millions de dollars. L'appareil doit entrer en service à partir du milieu de la décennie.