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Daesh se «propage comme un cancer» parmi les réfugiés, d’après l’OTAN

Daesh se «propage comme un cancer» parmi les réfugiés, d’après l’OTAN

Le Kremlin et Bachar el-Assad utiliseraient l’immigration comme une arme pour affaiblir l’unité de l’Europe et ses infrastructures, d’après le commandant de l’OTAN en Europe, le général américain Philip Breedlove

Le commandant de l’OTAN en Europe, le général américain Philip Breedlove, a indiqué ce mardi 1er mars que des terroristes, des criminels et des combattants étrangers profitaient du flot de réfugiés pour s'infiltrer en Europe.

Les membres de l'organisation terroriste «profitent du manque de résistance pour se frayer un chemin, traitant les nations européennes comme les leurs», a notamment déclaré le général devant le comité sénatorial des services armés.

Philip Breedlove  impute à la Russie et au président syrien la responsablilité du flot des réfugiés syriens qui s'est dirigé en Europe, car d'après lui 
les frappes russes et syriennes «exacerbent grandement le problème», terrorisent les Syriens et les incitent à prendre la route vers les pays voisins puis l'Europe.


Le Kremlin et Bachar el-Assad utiliseraient l'immigration comme une arme pour affaiblir l'unité de l'Europe et ses infrastructures, d'après le général. Il a ajouté que les mouvements nationalistes européens qui s'opposent à l'arrivée des réfugiés représentaient également un risque de violence.

Depuis son entrée en poste en 2013, Philip Breedlove a plaidé pour un renforcement des capacités militaires de l'Europe, qualifiant la Russie de «menace existentielle à long terme» pour les Etats-Unis. Il a suggéré à l'Europe et aux Etats-Unis de faire plus pour contrer Bachar el-Assad et l'Etat islamique.

La perception du général américain de l’affaire des réfugiés n’est pas partagée par Human Rights Watch
«Nous parlons d'une aiguille dans une botte de foin», a commenté son directeur du programme sur les droits des réfugiés, Bill Frelick. «Il ne s'agit pas de dire qu'ils n'y a pas de dangereuses épingles dans ces bottes de foin, mais dans l'écrasante majorité des cas, nous parlons de personnes qui cherchent une protection». Il a indiqué que ces déclarations de Philip Breedlove reflétaient la crise des réfugiés «vue d'un prisme militaire».

Avec Russia Today