Selon USA Today, ce groupe comprend le porte-avions John C. Stennis, deux destroyers, deux croiseurs et un navire amiral de la Septième flotte des États-Unis.
Un groupe de bâtiments de guerre américains est arrivé dans les eaux contestées de la mer de Chine méridionale, affirme ce vendredi le quotidien USA Today.
Selon USA Today, ce groupe comprend le porte-avions John C. Stennis, deux destroyers, deux croiseurs et un navire amiral de la Septième flotte des États-Unis.
Le 24 février dernier, Pékin a déployé des chasseurs sur l'île Woody, une des îles Paracels contestées en mer de Chine méridionale.
Pékin y a déjà stationné des avions de combat. En novembre dernier, les médias chinois ont publié des photos de chasseurs J-11 déployés sur cette île. Ce déploiement était le premier depuis un test réalisé avec des avions de ligne sur la piste d'atterrissage d'une des îles artificielles de cette mer.
Auparavant, un destroyer lance-missiles américain avait croisé dans la zone des 12 milles nautiques d'une île revendiquée par Pékin en mer de Chine méridionale. Son apparition dans les eaux territoriales chinoises sans autorisation avait suscité l'indignation de Pékin. Les ministères chinois des Affaires étrangères et de la Défense ont qualifié cette démarche des militaires américains de "provocation préméditée et extrêmement dangereuse".
Fin 2015, des bombardiers B-52 et des navires de guerre américains ont également évolué dans ce secteur, à l'occasion d'un exercice militaire. Les Chinois ont protesté et ont assuré que cet acte ne resterait pas sans conséquences.
L'île Woody est la plus grande des îles Paracels en mer de Chine méridionale. Elle est située à 460 km au sud-est de la grande base navale chinoise de Hainan. La Chine a proclamé sa souveraineté sur cette île en 1950. Cette souveraineté est contestée par Taïwan et le Vietnam.
Plusieurs îles de la mer de Chine méridionale sont revendiquées à la fois par la Chine, Taïwan, la Malaisie, les Philippines, Brunei et le Vietnam. La situation est particulièrement tendue autour du récif de Scarborough et de l'archipel des Spratleys, qui recèle de grandes réserves de pétrole et de gaz.
De plus, ces îles ont une grande importance stratégique: la construction de pistes d'atterrissage réalisée actuellement par la Chine va renforcer ses positions dans la région. En juin 2014, Pékin a commencé à construire des îles artificielles dans ces eaux contestées.