Le gouvernement prévoit d’exporter 2,25 millions de barils de pétrole par jour à un prix de 40 dollars.
Le président iranien, Hassan Rohani, a promis dimanche une année meilleure que les précédentes après l’entrée en vigueur de l’accord nucléaire et les élections législatives qui ont renforcé les élus modérés de toutes tendances, à quelques jours du nouvel an iranien.
Reprise des activités
Après l’entrée en vigueur de l’accord nucléaire et la levée d’une grande partie des sanctions à la mi-janvier, « l’activité des banques étrangères en Iran a commencé, le problème de SWIFT [système international interbancaire] a été réglé […], les exportations pétrolières ont augmenté de 400 000 barils et vont encore augmenter », a déclaré Rohani lors d’une conférence de presse.
« L’année […] sera, d’un point de vue économique et du bien-être des gens, bien meilleure que l’année en cours », a promis Rohani.
Il a toutefois reconnu que malgré la levée d’une grande partie des sanctions internationales, « certaines sociétés et banques étrangères ont toujours peur d’avoir des transactions avec l’Iran », notamment à cause des amendes imposées par le passé par les États-Unis contre des institutions européennes ou asiatiques pour leurs échanges avec l’Iran.
« Les Américains doivent déclarer clairement que ces institutions sont libres d’avoir des échanges avec l’Iran », a-t-il ajouté.
« Nous prévoyons une croissance économique de 5 % à 6 % durant la prochaine année » grâce à la levée des sanctions et à la reprise économique, a encore déclaré Rohani.
Hausse des exportations
Le gouvernement prévoit d’exporter 2,25 millions de barils de pétrole par jour à un prix de 40 dollars (soit un peu plus de 53 dollars canadiens).
Selon les chiffres officiels, l’Iran a d’ores et déjà augmenté ses exportations de pétrole et de condensats (hydrocarbures liquides) à 1,75 million de barils au cours du mois dernier.