23-11-2024 06:46 PM Jerusalem Timing

L’Iran ne change pas de comportement, déplore un chef militaire américain

L’Iran ne change pas de comportement, déplore un chef militaire américain

Une position qui intervient après l’annonce de l’Iran de ses tests balistiques réalisés dans plusieurs régions iraniennes.

L'Iran n'a pas changé de comportement après l'accord international sur son programme nucléaire et la levée progressive des sanctions, a déploré mardi le chef des forces américaines au Moyen-Orient à la suite de l'annonce de nouveaux essais de missiles balistiques par Téhéran.
   
"L'Iran reste aujourd'hui un facteur de déstabilisation significatif" au Moyen-Orient, a déclaré le général Lloyd Austin, le chef du Centcom (commandement des forces américaines au Moyen-Orient) devant la commission des forces armées du Sénat.
   
Les Etats-Unis et les Etats de la région "sont préoccupés" par les capacités de l'Iran en matière de missiles balistiques, a-t-il notamment expliqué. Et les sujets d'inquiétudes ne s'arrêtent pas là, a-t-il poursuivi.

"Les gens dans la région sont préoccupés par les capacités (des Iraniens) dans le cyber, leur aptitude à miner les détroits, et les activités nuisibles de la force Qods des Gardiens de la révolution", selon ses termes.

"Il y a un certain nombre de choses qui me font penser personnellement que l'Iran n'a pas encore changé de direction" pour adopter un comportement "plus responsable", a-t-il dit.
   

Ces déclarations interviennent après l’annonce par les autorités iraniennes d’une série de tests de missiles balistiques en différents lieux de son territoire à partir de bases souterraines et à titre "dissuasif".
   
Les Etats-Unis avaient annoncé le 17 janvier de nouvelles sanctions liées au programme de missiles balistiques de l'Iran.

Cette annonce était intervenue juste après la levée de la plupart des sanctions internationales, conformément à l'accord conclu en juillet 2015 entre Téhéran et les grandes puissances - dont les Etats-Unis - sur le programme nucléaire iranien.

 

Avec AFP