Des exemples de déinformation et de contre-information ou de manipulation d’informations: à vous de juger!
Pas un jour ne s’écoule pour le téléspectateur arabe voire étranger sans entendre une information suivi d' une contre-information sur ce qui se passe en Syrie !
Désormais, la chasse à l’information vraie est devenue au 21 ème siècle le jihad du journaliste professionnel et honnête !
En effet..
Après la diffusion de ce que certains médias arabes ont appelé les aveux du procureur général kidnappé Adnan Bakkour, une source responsable, citée par SANA a déclaré que ces propos étaient dénués de tout fondement et qu'ils étaient faits sous la menace de l'arme.
La source a ajouté que les prétendus aveux n'étaient que des mensonges fabriqués par les groupes terroristes armés qui avaient enlevé Bakkour il y a trois jours.
"Cette information n'est qu'une des manipulations de la chaîne al-Jazeera qui cherche, par tous les moyens, à tromper l'opinion publique à travers des déclarations tirées sous la menace de personnalités connues dans la société syrienne", a précisé la source.
La source a indiqué que les médias locaux avaient rapporté, depuis lundi dernier, l'enlèvement du procureur général qui était en route à Hama.
Le chauffeur et le garde du procureur général Adnan Bakkour, ont raconté les détails de l'enlèvement, réfutant toutes les informations diffusées à ce sujet par la chaîne al-Jazeera, ajoute SANA.
Baha' al-Youssef, chauffeur du procureur Bakkour, a affirmé qu’ils étaient en route vers le Palais de la Justice à Hama, lorsqu'un groupe armé, composé de sept éléments, les a forcé de s'arrêter et de descendre de la voiture sous la menace d'arme.
"Nous menaçant de fusils automatiques, poursuit-il, ils ont tiré en l'air avant de forcer le procureur général à monter dans un minibus immatriculé à Hama et ils sont partis vers un lieu inconnu".
"Nous avions essayé ensuite, moi et le garde, sans succès de faire des contacts téléphoniques, le réseau étant occupé", a-t-il poursuivi.
Mohammad Fatraoui, l'un des gardes du procureur, a fait le même témoignage précisant que le procureur Bakkour avait résisté mais que les éléments armés avaient tiré en l'air et l'avaient obligé, par la force, à monter au minibus.
Mais encore..
Les habitants de Bab Mossala ont démenti une histoire fabriquée par la chaîne satellitaire saoudienne al-Arabiya .
Le muezzin de la mosquée d'Abou Ayyoub al-Ansari, cheikh Mohammad Hussam el-Dine Aqil, et nombre d'habitants de Bab Mossala, du quartier de Damas, ont raconté les circonstances des obsèques de Mohammad Kheir al-Olabi, décédé lors d’un accident de voiture, alors que al-Arabeya avait prétendu qu "il aurait été tué par les balles des forces de sécurité", rapporte SANA.
« Après l’édition de 23h00, rapportant le décès d'Oulabi, la chaîne a précisé que la mosquée d'Abou Ayyoub al-Ansari acceuillait les condoléances pour la famille du défunt. La famille du défunt a été surprise de la présence à la Mosquée de personnes qui leur étaient inconnus et qui se comportaient à l'intérieur de la mosquée d'une manière inacceptable. Ceux-ci s'étaient emparés de la dépouille du mort et l'avaient emportée à la place de Bab Mossala, en compagnie de femmes inconnues, et s'étaient arrêtées devant le siège de la branche de la sécurité criminelle où ils avaient commencé à lancer des insultes à l'endroit des hommes de sécurité et avaient filmé la scène.Lorsque les agents de sécurité étaient venus à leur rencontre, ces derniers ont jeté à terre la dépouille ! Les forces de sécurité s'étaient employées à ramener la dépouille à la famille »ajoute SANA.
Le muezzin de la mosquée a affirmé à la télévision syrienne que "pendant qu'il parlait avec le frère du défunt, un étranger, écouteur à l'oreille, a essayé de découvrir le visage du mort, sans autorisation des parents, sous prétexte "qu'il était un martyr", les frères du défunt étaient intervenus demandant à l'étranger de partir, assurant que leur frère était mort suite d'un accident. Mais, et après avoir calmé la situation et accompli la prière, les obsèques démarrant, l'étranger avait recommencé à crier des slogans ".
Autre exemple de désinformation et de contre-information..
Les citoyens du quartier de Midane ont démenti les informations propagées par certaines chaînes satellitaires sur de violents affrontements, des coups de feu et des manifestations dans leur quartier, appelant ces chaînes à cesser de véhiculer des informations trompeuses sur la Syrie pour provoquer la sédition entre les fils du peuple syrien.
Dans des déclarations faites à la TV syrienne, les citoyens ont mis l'accent sur l'importance de la coopération entre tous les fils de la Patrie, assurant que leur quartier est calme et joyeux le jour de la fête d'al-Fitr.
Sur le terrain, selon une organisation de défense des droits de l'Homme, un homme a été tué tôt jeudi dans des opérations des forces de sécurité dans un quartier de Homs, ville du centre de la Syrie où des explosions résonnaient aussi.
"Un citoyen a été tué à l'aube (jeudi) lors d'une opération des forces de sécurité dans le quartier de Nazihine" à Homs, théâtre de manifestations anti-régime et de violences depuis plusieurs semaines, a rapporté l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH).
"Des coups de feu résonnaient en outre à Bab Sbaa et dans d'autres quartiers" de la ville, a ajouté l'OSDH, basé au Royaume-Uni.
Selon l'organisation, cette opération est survenue après des "manifestations massives hier soir (mercredi) dans les quartiers de Khaldiyyé, Bayyada, Qosour, Hamra, Ghouta, Bab Dreib et Bab Sbaa".
Dans la région de Damas, "six personnes ont été arrêtées par les forces de sécurité qui ont mené des perquisitions dans la ville de Zabadani", a ajouté l'OSDH.
Les "communications ont été coupées de la ville de Douma qui enterre jeudi un jeune homme tué lundi matin par les tirs des forces de sécurité à un poste de contrôle". Les services de sécurité avaient retenu le corps jusqu'à mercredi soir, a précisé l'OSDH.
D'après le président de la Ligue syrienne des droits de l'Homme, Abdel Karim Rihaoui, "plusieurs dizaines de personnes ont été arrêtées mercredi soir à Qadam, Zabadani et Qaboune", dans la région de Damas et "d'autres l'ont été à Jizé (région de Deraa, sud) et à Hama (centre) ainsi qu'à Joura et à Qouriyya, près de Deir Ezzor (est)".
Il a en outre fait état de plusieurs manifestations mercredi soir "à Damas dans les quartiers de Midane et Barzé ainsi qu'en banlieue et à Harasta, Saqba, Hammouriyyé, Douma, Keswa, Damir, Zabadani, Qadam et Qaboune".
Selon lui, "des manifestations ont également eu lieu dans des quartiers de Homs, Hama et Lattaquié (ouest), ainsi qu'à Idleb (nord-ouest) et dans sa région, ou encore à Deraa et sa région, outre des marches à Qamishli (nord-est) et dans des quartiers de Deir Ezzor".