10-05-2024 06:27 PM Jerusalem Timing

Quand Kerry rencontre le roi Salman: il faut en finir avec la Syrie et le Yémen

Quand Kerry rencontre le roi Salman: il faut en finir avec la Syrie et le Yémen

John Kerry, a rencontré le roi Salmane et plusieurs dignitaires saoudiens à la base miliaire Roi Khaled, dans le nord de l’Arabie saoudite, entretien auquel la presse n’était pas conviée.

"Il faut agir le plus vite possible pour mettre fin aux conflits en Syrie et au Yémen" , c'est ce que le secrétaire d’Etat américain, John Kerry, a lancé lors de sa rencontre vendredi 11 mars le roi Salmane et plusieurs dignitaires saoudiens à la base miliaire Roi Khaled, dans le nord de l'Arabie saoudite.

Selon l'AFP, citant l'entourage de M. Kerry, il a évoqué avec eux le conflit en Syrie, à quelques jours du début de pourparlers de paix, les perspectives d'une relance de la médiation onusienne au Yémen, un pays ravagé par la guerre depuis près d'un an, et les moyens d'aider au règlement de la crise libyenne.
A noter que la presse n'était pas conviée à cet entretien .


Après avoir rencontré le roi, John Kerry s’est entretenu avec le prince Mohammed Ben Naïef, le ministre de la défense Mohammed Ben Salman et le ministre des affaires étrangères Adel Al-Djoubeir.

Kerry a annoncé samedi la tenue dans la journée de consultations américano-russes sur les violations de la trêve en Syrie.

"Nos équipes (d'observateurs) vont rencontrer aujourd'hui (celles de) la Russie aussi bien à Genève qu'à Amman (...) concernant ces violations" de la trêve, a déclaré M. Kerry .

Il a ajouté qu'il devrait pour sa part avoir un entretien téléphonique avec son homologue russe Sergueï Lavrov sur la question des violations qui, selon lui, ne devraient pas entraver la tenue des pourparlers de paix. A la question de savoir si ces pourparlers peuvent se tenir malgré les violations, dénoncées par l'opposition, il a répondu: "oui, cela est possible".

"Le niveau de la violence a été réduit de 80% à 90%, ce qui est très significatif", a-t-il dit, ajoutant que le régime du président Bachar al-Assad ne devrait exploiter la trêve pour réaliser des gains sur le terrain alors que "les autres (l'opposition) tentent de bonne foi de la respecter".
   
"La patience a des limites à cet égard", a-t-il prévenu.

 Kerry s'est exprimé, peu avant son départ pour Paris où il doit rencontrer des ministres européens.