La candidate à la présidentielle américaine Hillary Clinton est désormais liée à au moins quatre enquêtes menées par les organismes fédéraux.
Nous serons les premiers à admettre qu’il est difficile d’imaginer Hillary Clinton face à des conséquences juridiques pour tout ce qu’elle fait – que ce soit en relation avec ses e-mails privés ou la destruction de la Libye.
Mis à part le fait qu’elle est une Clinton, et donc au-dessus de la loi, il y a beaucoup d’indicateurs qui donnent à penser que Hillary ne verra jamais ses lourdes casseroles présentées devant une cour. Par exemple, Howard J. Krongard, un ancien inspecteur général du Département d’Etat, insiste sur le fait que l’enquête du FBI sur le serveur d’e-mails privés de Hillary « n’aboutira jamais à un acte d’accusation ».
Mais l’enquête a pris un certain nombre de tours intéressants depuis que Krongrad a fait ces remarques au début de Février. L’«enquête» sur la mauvaise gestion de Clinton d’informations classifiées, que beaucoup ont vu comme quelque peu grotesque, s’est en fait développée au cours du dernier mois :
Une enquête sur une éventuelle mauvaise gestion des informations classifiées sur le serveur de messagerie privée de Hillary Clinton a été élargie pour examiner si le travail de Clinton comme Secrétaire chevauchait son travail pour la Fondation Clinton gérée par sa famille.
En effet, Hillary Clinton est désormais liée à au moins quatre enquêtes menées par les organismes fédéraux.
Et maintenant, le FBI, qui a reconnu publiquement qu’il menait une enquête criminelle, a un «témoin dévastateur» contre Clinton :
L’ancien spécialiste en informatique de Hillary Clinton, Bryan Pagliano, témoin clé dans l’enquête sur les emails, qui a négocié un accord d’immunité avec le ministère de la Justice, a donné au FBI une série de détails sur la façon dont son système de messagerie personnelle a été mis en place, selon une source proche du dossier et qui l’a qualifié de «témoin dévastateur. »
La source a déclaré que Pagliano a révélé au FBI qui avait accès au système de l’ancienne secrétaire d’Etat – et quand – et quels dispositifs ont été utilisés, ce qui représente une feuille de route pour les enquêteurs.
« Bryan Pagliano est un témoin dévastateur et, en tant que webmaster, sait exactement qui a accès à l’ordinateur et les périphériques [Clinton] à des moments précis. Son importance dans cette affaire ne peut pas être surestimée », a déclaré la source.
Mais le plus croustillant c’est que:
La source de l’information décrit le moral des agents [du FBI] comme «très bon et personne ne se morfond autour de ce qui est le premier signe d’une grosse affaire qui va tourner court ».
Nous doutons qu’il n’y ait jamais des accusations criminelles formelles portées contre Hillary. Mais s’il y a suffisamment de preuves irréfutables pour montrer que Clinton a violé la loi – et ce témoin pourrait apparemment être la clé – Hillary pourrait être contrainte de s’incliner dans la course présidentielle.
Oui, l’égo de Hillary Clinton et son apparente immunité devant la loi peuvent faire penser que ce scénario est exagéré. Mais il y a toujours un point de rupture. Le système dévorera ses membres s’il faisait face à des situations qui pourraient exposer son noyau pourri. Si la preuve est suffisamment accablante, Hillary pourrait être sacrifiée.
Sources: Russia Insider; Traduction Réseau International