Le juge George Daniels a conclu que l’Iran avait activement soutenu les terroristes qui ont perpétré les attentats de New York, de Washington D.C. et de Pennsylvanie.

Le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Hossein Jabéri Ansari  a estimé que " la décision émanant  d'un tribunal américain exigeant de l'Iran de payer  une indemnité aux familles des victimes du 11 Septembre  traduit une forme de servitude aveugle aux scénarios sionistes contre l'Iran " a rapporté la chaine satellitaire iranienne alAlam.

"Ce jugement  se moque de la justice et porte atteinte à l'image et la crédibilité de l'appareil judiciaire américain", a souligné Ansari.

Et de poursuivre : " De telles décisions portent un message extrêmement dangereux et conséquent aux terroristes et à leurs protecteurs à savoir qu'ils peuvent tuer tranquillement les  peuples des Etats-Unis et du monde, sans être poursuivis par la justice, parce que l'administration américaine punit les ennemis des terroristes et non les terroristes eux-mêmes".  

Evoquant la complicité de l'administration américaine avec cette décision, il a indiqué: " les Etats-Unis ont inscrit l'Iran sur la liste des Etats qui soutiennent le terrorisme et ce  en contradiction avec  la logique et  la morale et cette mesure prépare le terrain pour marginaliser les principes de la justice équitable".

Le tribunal de New York a pris le 10 mars une décision, selon laquelle l'Iran doit verser une indemnité d'un montant de 10,5 milliards de dollars aux familles des personnes tuées dans les attentats du 11 septembre 2001 et à un groupe de compagnies d'assurance.  Sachant que parmi les  19 accusés des attentats du 11 septembre 2001, figurent  15 Saoudiens, 2 émiratis, un libanais et un autre égyptien.

Selon l'agence Bloomberg, le juge George Daniels a conclu que l'Iran avait activement soutenu les terroristes qui ont perpétré les attentats de New York, de Washington D.C. et de Pennsylvanie, qui ont fait 2.977 morts au total. Le juge Daniels a déclaré que l'Iran n'aurait pas pu se défendre contre des accusations de soutien au terrorisme, et devait donc être tenu responsable des dommages.