Série d’arrestations en Cisjordanie.
Les autorités d’occupation ont annulé l'autorisation donnée aux Palestiniens de la bande de Gaza de se rendre à la ville occupée d’AlQuds pour la prière du vendredi dans la mosquée sainte d’AlAqsa.
Dans le cadre d'un accord de cessez-le feu qui a mis fin à la guerre israélienne contre Gaza en 2014, 200 gazaouis au dessus de 60 ans avaient reçu l'autorisation d'entrer dans les territoires occupés pour se rendre à la mosquée d’AlAqsa, rapporte.
« Israël » a avancé comme prétexte que les fidèles palestiniens s'opposaient aux règles et ne retournaient pas dans la bande de Gaza le jour même de la visite, a rapporté le site israélien i24.
L'action vient une semaine après que les fonctionnaires du ministère israélien de la guerre a informé qu'ils envisageaient d'augmenter le nombre de Palestiniens en mesure de voyager de Gaza vers AlAqsa chaque semaine, ainsi que l'abaissement de la limite d'âge à 50 ans.
Sur un autre plan, les forces d’occupation israéliennes ont arrêté vendredi matin 9 Palestiniens en Cisjordanie occupée. Ils seront interrogés par les services de renseignements israéliens, selon le site paltoday.
Netanyahu sanctionne "Breaking the Silence"
Par ailleurs, le ministre israélien de la guerre Moshe (Bogui) Ya'alon a ordonné à l'armée d'ouvrir une enquête pour "publication d'informations classifiées" à la suite du reportage de la seconde chaîne télévisée Aroutz 2 sur les activités de l'organisation "Breaking the Silence", révèlent vendredi matin les médias israéliens.
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu avait déclaré jeudi soir que l'organisation "a franchi une nouvelle ligne rouge", ajoutant que les conclusions de l'enquête de Aroutz 2 sont en cours d'examen par les services de sécurité.
Une enquête menée par la chaîne israélienne Aroutz 2 concernant les activités de l'ONG de gauche "Breaking the Silence" a révélé que l'organisation semble avoir récolté des informations secrètes sur les opérations de l'armée israélienne.
"Breaking the silence", une organisation composée d'anciens soldats de l'armée israélienne, a pour objectif de recueillir des témoignages de soldats ayant pratiqué des exactions à l’encontre des Palestiniens en Cisjordanie et à Gaza.
Le rapport de Channel 2 prétend que les membres de "Breaking the Silence" s’intéressaient autour des activités opérationnelles des soldats de l’occupation plutôt que sur des sujets concernant les Palestiniens et les droits de l'homme.
Répondant aux nouvelles allégations, l'ONG "Breaking the Silence" a nié avoir recueilli des informations secrètes et a affirmé que ses membres travaillent en étroite collaboration avec un responsable militaire.
"Il y a plusieurs organisations, ainsi que des députés du Likoud et du Foyer juif qui s'appliquent à faire taire ceux qui tentent de critiquer le gouvernement et l'occupation", a déclaré la présidente de l'ONG "Breaking the Silence", Yuli Novak, en réponse au reportage de Aroutz 2.
La ministre adjoint des Affaires étrangères, Tzipi Hotovely, a accusé l'organisation de "ternir le nom d'Israël" dans le monde entier et a ajouté qu'elle avait potentiellement "nui à la sécurité de l'Etat."
Yair Lapid, chef du parti centriste Yesh Atid (opposition), a lui aussi dénoncé les activités de Breaking the Silence, considérant que l'ONG avait porté préjudice à « Israël ».