L"ancien president tunisien AlHabib Bourguiba aurait également proposé de reconnaitre l’entité sioniste après la défaite des arabes en 1967
Un ex officier du Mossad a révélé dans son autobiographie l’élaboration d’un plan dans les années 1950 du siècle dernier qui visait à diviser la Syrie et le Liban en de mini états confessionnels.
Dans ses mémoires, Éphraïm Maroun, âgé de 90 ans, confirme des informations publiées par un journal indien anglophone et reprises par la presse syrienne à cette époque.
Intitulé « le dossier Levy », ce plan préconisait de diviser ces deux pays en des états confessionnels en conflit, et avec lesquels l’entité sioniste pourrait contracter des alliances.
En 1975, lors de l’éclatement de la guerre civile au Liban, lequel compte quelques 17 communautés, de nombreux observateurs ont évoqué l’existence de ce plan estimant qu’il était entré en action.
Selon Maroun, la publication de ce document a suscité le courroux d’un responsable sécuritaire militaire israélien, Yoval Ne’imane, et qui s’était alors écrié : « c’est moi qui ai rédigé ce plan mot par mot ».
Maroune précise que Ne’imane affirme avoir classé ce document comme top secret, et en avoir deposé 11 copies au ministère de la sécurité. Dix furent retrouvées durant l’enquête commanditée par le Mossad, alors que la onzième avait disparu.
Après l’enquête, le Mossad a suspecté un haut officier dans les forces de réserve, Israel Bar, d’être derrière cette fuite. Il a occupé un poste haut-placé dans la chambre des opérations de l’armée israélienne durant l’occupation de la Palestine en 1948. Les erreurs de la traduction en anglais du texte du plan laissaient croire que la langue maternelle du traducteur était d’origine russe. Bar a été arrêté en 1961, pour espionnage en faveur de l’Union soviétique.
Par ailleurs, Maroune a révélé dans ses mémoires que l’ancien président tunisien AlHabib Bourguiba avait exprimé sa disposition à reconnaitre Israël, après la défaite des arabes en 1967. Selon lui, cette offre qui a été présentée par l’émissaire de Bourguiba, un immigré palestinien qui vit en Tunisie a été refoulée par les Israéliens.
L’ancien homme du Mossad raconte aussi des opérations qu’il avait effectuées pour traquer les savants nucléaires étrangers qui ont travaillé pour l’Égypte. Mais il évite de rapporter les assassinats perpétrés contre eux et qui ne peuvent qu’être attribués au Mossad.