Un incendie a ravagé la maison du principal témoin de l’incendie criminel de Douma.
Un incendie a ravagé la maison du principal témoin de l'incendie criminel de Douma, voisine de celle où des colons sionistes avaient, l'été dernier, brûlé vif un bébé palestinien et grièvement ses deux parents ensuite décédés, ont indiqué des habitants et la police israélienne.
Ibrahim Dawabcheh et son épouse ont été réveillés dans la nuit par une épaisse fumée qui a envahi leur maison à Douma, village devenu symbole des exactions des colons dans le nord de la Cisjordanie occupée, ont indiqué des témoins à l'AFP.
La maison du jeune couple, voisine de celle de Saad Dawabcheh, partie en fumée en juillet, et dans laquelle Ali Dawabcheh, 18 mois, a été brûlé vif, tandis que ses deux parents ont succombé quelques semaines plus tard à leurs graves brûlures, présente des signes d'attaque similaire, selon les habitants sur place.
Une fenêtre a été brisée dans la nuit et aussitôt la petite maison a été envahie par une épaisse fumée, selon les proches. Dawabcheh a été hospitalisé, a indiqué la police israélienne.
Pour les habitants, ce mode opératoire, le même que celui utilisé en juillet dernier - des cocktails Molotov jetés par une fenêtre -, est la signature d'extrémistes israéliens.
"Toutes les pistes vont être vérifiées", a affirmé la police israélienne qui refuse pour le moment de privilégier l'hypothèse d'un incendie criminel.
Celui de Douma, signé par des extrémistes qui avaient laissé des slogans en hébreu sur les murs jouxtant la maison de la famille Dawabcheh, a marqué les Palestiniens et suscité l'émoi dans le monde.
Avec AFP