22-11-2024 11:08 AM Jerusalem Timing

L’armée irakienne fait exploser 5 véhicules piégés et tue 25 terroristes

L’armée irakienne fait exploser 5 véhicules piégés et tue 25 terroristes

Les accrochages ayant suivi l’attaque ont duré cinq heures et tous les assaillants ont été tués.

De violents accrochages ont opposé ce lundi les forces sécuritaires irakiennes et les forces de la mobilisation populaire (Hached Chaabi) aux terroristes de Daech à l'est d'al-Baghdadi, dans la province occidentale d'Al-Anbar.

Selon le site Soumariya news, citant un commandant du Hached Chaabi, les terroristes de Daech ont lancé une attaque à l'aide de cinq voitures piégées contre un barrage de l'armée dans la province occidentale d'Al-Anbar.

Selon l'AFP citant un officier irakien, les attaques à la voiture piégée ont été conduites dans la matinée par des kamikazes et elles ont été suivies d'un assaut mené par un commando de 25 hommes contre le point de contrôle à l'entrée d'Al-Baghdadi, localité située à quelque 180 km au nord-ouest de Bagdad.

Six soldats irakiens sont tombés en martyre et neuf soldats ont en outre été blessés dans cette attaque, a indiqué l'officier qui commandait le barrage près de la localité d'Al-Baghdadi, alors que les forces de sécurité mènent depuis plusieurs jours une offensive destinée à reprendre aux terroristes de la milice takfiriste Daech (EI) la ville de Hit, située plus au sud.

Il s'agit, selon l'officier, du barrage le plus important de l'armée sur la route menant à la base aérienne d'Al-Asad, où un grand nombre de soldats irakiens sont déployés ainsi que des conseillers étrangers.

Les accrochages ayant suivi l'attaque ont duré cinq heures et tous les assaillants ont été tués, a-t-il ajouté.

Le chef du conseil local d'Al-Baghdadi, Malallah al-Obeidi, a confirmé les détails de l'attaque, précisant que l'armée avait repris le contrôle du barrage.

Les forces de sécurité resserrent l'étau sur la localité de Hit, du côté d'Al-Baghdadi et de Ramadi, chef-lieu de la province d'Al-Anbar repris à Daech le mois dernier.
Cette vaste opération destinée à chasser l'EI des villes d'Al-Anbar a provoqué le déplacement de plusieurs dizaines de milliers de personnes.

"Nous craignons que la poursuite des opérations militaires ne déplacent quelque 50.000 personnes dans les prochains jours", souligne Salah Noori, directeur de programme au Conseil norvégien pour les réfugiés.

Les agences humanitaires préviennent que les familles déplacées de Hit et ses environs sont difficiles à atteindre et qu'elles sont en danger car elles se trouvent tout près des lignes de front.

Quelque 53.000 personnes ont déjà dû fuir leurs foyers cette année avant le début de l'opération pour reprendre Hit, selon des chiffres de l'ONU.
Selon l'Organisation internationale pour les migrations, 44% des plus de 3,3 millions des personnes déplacées à l'intérieur de l'Irak depuis début 2014 sont originaires de la province d'Al-Anbar.

Avec AFP et alAlam