Trump reconnaîtra Jérusalem comme capitale d’Israël si élu président.
S'il est élu président des Etats-Unis, le milliardaire Donald Trump abrogera l'accord "catastrophique" scellé en juillet entre les grandes puissances et l'Iran sur son programme nucléaire, a promis lundi le favori républicain pour la présidentielle devant un groupe de pression pro-israélien.
"Ma priorité numéro un est de démanteler l'accord catastrophique avec l'Iran", a lancé M. Trump devant la convention annuelle du groupe de pression juif américain favorable à « Israël », Aipac, devant laquelle défilent les candidats à la présidentielle du 8 novembre.
"Cet accord est catastrophique pour l'Amérique, pour Israël et pour tout le Moyen-Orient", a insisté M. Trump, taclant le président Barack Obama pour "avoir peut-être été la pire chose qui soit jamais arrivée à Israël".
Le président Obama et son ministre des Affaires étrangères John Kerry sont les architectes de l'accord historique avec l'Iran du 14 juillet 2015 sur la garantie d’un programme nucléaire pacifique en échange d'une levée des sanctions.
Ce texte a provoqué de vives tensions avec les alliés historiques des Etats-Unis, Arabie saoudite et « Israël » en tête.
"Nous allons totalement démanteler le réseau mondial terroriste de l'Iran qui est imposant et puissant, mais pas aussi puissant que nous", a encore lancé le favori républicain, chaleureusement applaudi par l'auditoire quand il s'en est pris à l'Iran et au président américain démocrate qui quittera la Maison Blanche le 20 janvier 2017.
Trump reconnaîtra Jérusalem comme capitale d'"Israël" si élu président
Par ailleurs, la candidate démocrate à la présidentielle américaine Hillary Clinton et son rival républicain Donald Trump se sont affrontés lundi à propos d'"Israël" devant l’Aipac, faisant de l'alliance avec l’entité sioniste un enjeu de la course à la Maison Blanche.
Les Etats-Unis comptent selon diverses estimations entre cinq et six millions de juifs américains, soit la plus grande communauté juive après celle d' « Israël », et cet électorat, que l'on dit souvent acquis au camp démocrate, reste déterminant pour tout prétendant à la présidence américaine.
"Quand je serai président, il en sera fini des jours où l'on traitait Israël comme un citoyen de seconde zone", a promis le tonitruant milliardaire, originaire de New York où résident de très nombreux juifs américains.
Le passage de Trump devant l'Aipac avait été précédé de menaces de manifestations hostiles au magnat de l'immobilier, mais son discours a été plutôt bien accueilli par la salle.
Il a été particulièrement applaudi lorsqu'il s’est engagé, s'il est élu, à reconnaître Jérusalem (AlQuds occupée) comme capitale de l’entité sioniste et à transférer l'ambassade américaine de Tel-Aviv à la Ville sainte.
"Personne n'est plus pro-Israël que moi. Nous devons protéger Israël", a lancé le favori républicain.
Sa rivale démocrate a aussi dénoncé le soi-disant antisémitisme et toutes formes "d'intolérance et d'extrémisme".
Avec AFP