Les Arabes et les Juifs sont des cousins, selon Dahi Khalfane.
Le chef de la sécurité générale de l'Emirat de Dubaï a déclaré lundi que les Palestiniens devaient abandonner leur aspiration à un Etat indépendant, et décider de vivre avec les Israéliens dans un Etat binational, rapporte le site israélien du Jerusalem Post, cité par i24.
Dans une série de messages publiés sur son compte Twitter, le général Dahi Khalfane a argumenté son idée en expliquant qu'un Etat palestinien dirigé par des Arabes ne ferait que rejoindre la liste des "États défaillants" dans le monde arabe.
Selon Khalfane, le rêve d'un tel Etat ne se réalisera jamais, car "Israël ne reconnaîtra la Palestine, seulement si les Palestiniens deviennent partie intégrante de celle-ci".
Le responsable émirati a alors lancé l'idée "de renoncer à l'idée d'un Etat palestinien et de se contenter d'un Etat israélien où vivraient Israéliens et Palestiniens, et qui rejoindrait la Ligue arabe".
"Aujourd'hui, les Juifs dirigent l'économie mondial. Sans les Juifs, les Arabes n'auraient pas su comment déposer leurs argents dans la banque", a poursuivi Khalfane.
À la lumière de ce qu'il a qualifié d''incompétence arabe dans la conduite d'un Etat" et des "talents économiques" supposés des Juifs, Khalfane a prétendu qu'un Etat judéo-palestinien ne saurait prospérer que sous une direction israélienne.
Selon lui, cet état binational aurait vocation à devenir à terme un Etat arabe, où les Juifs seraient une minorité.
"Soixante-dix ans après l'établissement de cet Etat binational, la minorité arabe deviendrait la majorité et serait amener à diriger le pays, comme c'est arrivé en Afrique du Sud", a-t-il écrit sur Twitter.
Dans un autre message qui a alimenté la controverse, le chef de la sécurité de Dubaï a écrit: "Nous ne devrions pas traiter les Juifs comme nos ennemis. Nous devons les traiter comme des cousins avec lesquels nous avons une dispute sur un héritage foncier".
Khalfane a enfin demandé à ses followers sur Twitter s'ils pensaient que Palestiniens et Israéliens pouvaient vivre ensemble dans un Etat gouverné par des Juifs.
57% d'entre eux ont affirmé que "les Juifs n'auront pas leur place dans ce pays".