Jaafari, qui a condamné les attentats terroristes survenus à Bruxelles, a souligné qu’un certain nombre d’auteurs de ces attentats avaient commis des actes de tuerie contre le peuple syrien avant de retourner à leurs pays.

Aucune puissance étrangère ne doit interférer dans les pourparlers sur la Syrie en cours à Genève, a déclaré à l'AFP le négociateur en chef du pouvoir syrien avant des entretiens entre Moscou et Washington sur la Syrie.

"Quand nous disons que le dialogue est intersyrien sans intervention extérieure, cela s'applique aux Russes et aux Américains", a estimé l'ambassadeur de la Syrie à l'ONU Bachar al-Jaafari.

Le fait de croire que Moscou peut exercer une pression sur le président syrien Bachar al-Assad est "une fausse lecture" de la situation, a-t-il ajouté.

"Si une pression doit être exercée, nous souhaitons qu'elle vienne des Etats-Unis et s'applique sur les groupes armés et leurs sponsors au Qatar, en Turquie et en Arabie Saoudite afin d'aider à faire avancer les discussions", a poursuivi M.Jaafari.

Le secrétaire d'Etat américain John Kerry est attendu ce mercredi en milieu de journée à Moscou, où il doit rencontrer le président Vladimir Poutine et son homologue Sergeï Lavrov.

Leurs échanges devraient notamment porter sur le respect de la trêve en vigueur en Syrie depuis le 27 février, et du processus de dialogue entamé en Suisse entre le pouvoir et les groupes de l'opposition.

Par ailleurs, dans un point de presse fait ce mercreddi à Genève, Jaafari a fait savoir que la délégation syrienne avait reçu un document de l’émissaire spécial du Secrétaire général de l’ONU, Staffan de Mistura, et qu’elle va l’étudier après son retour à Damas pour y répondre au prochain round.

Jaafari, qui a condamné les attentats terroristes survenus à  Bruxelles, a souligné qu’un certain nombre d’auteurs de ces attentats avaient commis des actes de tuerie contre le peuple syrien avant de retourner à leurs pays. La même chose qui s’était  arrivée avec les auteurs des attentats terroristes de Paris.

«Des rapports publiés par le Conseil de sécurité confirment la présence de milliers de terroristes qui commettent des crimes à l’encontre du peuple syrien, mais certaines parties n’ont pas honte de leur nommer «opposition modérée», a fustigé Jaafari.

La délégation de la République Arabe Syrienne avait tenu plusieurs séance d’entretiens avec de Mistura à Genève.

Le chef de la délégation, Bachar Jaafari, avait qualifié d’«importante» la séance qui a été tenue avant-hier, précisant qu’elle avait abordé des questions de priorités pour la Syrie et tout le monde, dont la lutte contre le terrorisme.

 

Avec AFP + Sana