Nouvelle révélation sur l’ingérence américaine dès le début de la crise pour renverser le président syrien.
Le site WikiLeaks a révélé une lettre transmise par la candidate à la présidence américaine Hillary Clinton, datée du 4 août 2012, où l’on voit que Google a inventé une application pour nuire aux troupes de Bachar el-Assad en montrant les défections.
«Mon équipe va lancer dimanche une application qui pourrait publiquement tracer et établir une carte des défections des troupes gouvernementales syriennes […], qui sont importantes pour encourager l’opposition», a écrit Jared Cohen, membre de Google et conseiller d'Hillary Clinton, dans une lettre qui a fuité de la boîte mail de Hillary Clinton pour se retrouver dans les mains de WikiLeaks.
Le message précisait aussi qu’il avait été décidé de «présenter» cette application à la chaîne Al Jazeera, qui «suivrait les données, les vérifierait et les diffuserait en Syrie», car il était à l’époque «extrêmement difficile» d’obtenir des informations sur la Syrie. Le conseiller d'Hillary Clinton aurait même qualifié cette initiative de «très bonne idée».
Hillary Clinton était secrétaire d’Etat en 2010. Depuis déjà plusieurs mois, WikiLeaks publie des documents secrets et une partie de ses emails, dont le nombre atteint déjà 250 000.
Ce message est la preuve d'une ingérence américaine pas forcément de courte date, pour venir en aide au insurgés syriens.
Des rassemblements réclamant des réformes politiques qui ont éclaté en mars 2001 ont vite dégénéré en attaques armées contre des membres des forces de l’ordre et des militaires syriens, avant que ce mouvement ne soit totalement militarisé. Les agences et medias internationaux arguent que cette militarisation a été la réaction à la répression exercée par les forces de l’ordre contre les rebelles syriens.
Alors qu’une autre version est bine plus valable. Etayée par les faits, elle confirme l’immixtion des puissances régionales et internationales qui ont armé et financé les rebelles, dans le but de renverser le président syrien Bachar al-Assad, un des piliers de l’axe de la Résistance contre l’entité sioniste.
Sources: Sputnik, al-Manar