25-04-2025 06:04 AM Jerusalem Timing

Les attentats de Bruxelles sont-ils le prétexte pour envahir la Syrie?

Les attentats de Bruxelles sont-ils le prétexte pour envahir la Syrie?

Il y a deux semaines à Bruxelles 49 pays se sont réunis à l’OTAN pour parler de l’invasion de la Syrie

Un événement d’une grande importance qui a été ignoré par la plupart des médias : le 11 février 2016, les ministres de la défense de 49 pays se sont réunis au siège de l’OTAN à Bruxelles pour évoquer la possibilité d’une invasion terrestre de la Syrie.

Selon le site d’information Fawke-News, cette décision était à l’époque motivée par la présence russe en Syrie, perçue comme un problème, ainsi que par la vitesse de l’avancée dans le nord syrien des troupes gouvernementales et de ses alliés.

En revanche, c’est le journal anglais, The Guardian qui s'est intéressé à cet évènement.

Il rapporte que le secrétaire américain à la défense Ashton Carter y a refusé d’exclure l’envoi de troupes au sol en Syrie par l’Arabie Saoudite, mais il a ajouté qu’il s’agissait seulement d’une option parmi d’autres.

Un article de Newsweek confirme lui aussi que l’invasion de la Syrie était aussi à l’ordre du jour de la réunion.

Il rapporte qu’un collaborateur du ministre de la défense saoudien le général de brigade Ahmed Asseri a déclaré que les ministres de la défense de la coalition américaine avaient discuté il y a deux semaines à Bruxelles de la possibilité d’une incursion terrestre en Syrie.

 « Cela a été discuté au niveau politique, mais cela n’a pas été abordé comme une mission militaire », a déclaré le général saoudien. « Une fois que cela sera organisé, et que l’on aura décidé combien de soldats et comment ils vont et où ils vont aller, nous allons participer à cela. », a-t-il ajouté.


Jusqu'à présent, aucune attaque terrestre de l’Alliance n’a été menée. « Mais voilà qu’une série d’attentats coordonnés de l’EI, dans la ville ou siège l’OTAN pourrait venir changer la donne », constate Fawke-News, selon lequel l’évènement du 22 mars pourrait constituer l’élément catalyseur qui lui manquait pour fédérer cette fameuse force.

Et d’interroger : l’OTAN va-t-elle sauter sur l’occasion pour « accélérer la campagne en Syrie » comme le souhaite Washington?