L’ex-vice-premier ministre et ministre d’Etat turc Şükrü Sina Gürel a affirmé que sa rencontre avec le président syrien a été brève, mais riche en contenu.
L'ex-vice-premier ministre et ministre d'Etat turc Şükrü Sina Gürel a fait part à Sputnik du message qu'avait transmis le président syrien Bachar el-Assad à la Turquie et au peuple turc.
L'ex-vice-premier ministre et ministre d'Etat turc Şükrü Sina Gürel, résidant depuis 37 ans à Beyrouth, a fait part dans une interview à Sputnik de sa récente rencontre à Damas avec le président syrien Bachar el-Assad, démarche qu'il avait entreprise à son initiative personnelle sans consulter qui que soit à Ankara.
"Je me suis rendu en Syrie pour essayer d'ouvrir les canaux de liaison politiques de la Turquie qui étaient longtemps restés fermés. L'absence ou l'insuffisance des canaux de liaison et des contacts bilatéraux constituent sans doute un problème majeur aussi bien pour la politique extérieure que pour les relations entre les gens", a déclaré M.Gürel.
Selon ce dernier, sa rencontre avec le président syrien a été brève, mais riche en contenu.
"M.Assad a transmis un message très important à la Turquie et à tout le peuple turc, en insistant notamment sur le maintien et la promotion des relations de bon voisinage et des contacts d'amitié dans la région. A mon avis, c'est un signal fort et positif, et je suis certain que non seulement le peuple turc, mais aussi les dirigeants du pays se rendent bien compte de la justesse de ces paroles", a indiqué l'interlocuteur de l'agence.
M.Gürel a fait remarquer que le président syrien lui était apparu bienveillant, calme et sûr de lui.
"Je pense que la crise dans la région, et notamment en Syrie, est en voie de résolution. Tout le monde doit comprendre que les tentatives de division, de séparatisme au Proche-Orient déclenchent un effet domino", a-t-il poursuivi.
Et d'ajouter que les puissances régionales devaient s'unir et pratiquer une politique conjointe visant à sauvegarder leur intégrité territoriale.
"C'est là que se trouve la clé de la résolution du problème", a souligné M.Gürel.
Par ailleurs, il a jugé nécessaire que l'Iran, la Syrie, la Turquie et la Russie, dont le rôle est immense dans les efforts de normalisation dans la région, coopèrent le plus étroitement possible.
"Cela est inévitable, mais je pense que le processus de normalisation progresserait beaucoup plus rapidement si tous ses participants faisaient preuve de davantage d'intérêt pour le dialogue", a relevé l'interlocuteur de Sputnik.