"Nous sommes persuadés que ce sont non seulement des journalistes mais également des représentants d’autres organisations et services"..

Le Kremlin met en garde contre une attaque informatique ayant pour but de ternir l'image de la Russie et du président russe Vladimir Poutine.

Le porte-parole du Kremlin Dmitri Peskov a déclaré aux journalistes qu'il avait reçu des papiers de la part d'une organisation se faisant appeler "consortium international de journalisme d'investigation" regroupant plusieurs journalistes de différents pays.

"Nous sommes persuadés que ce sont non seulement des journalistes mais également des représentants d'autres organisations et services", a commenté M.Peskov.

Dans plusieurs pays, notamment en Allemagne, aux États-Unis, en Russie, en France et en Suisse, des journalistes envisageraient de publier dans les prochains jours des documents censés compromettre la Russie.

"Les manœuvres continuent. Une nouvelle injection d'informations, prétendant être objectives et sensationnelles, se prépare dans les prochains jours", selon Dmitri Peskov.

On prépare en outre une attaque informatique ayant pour cible le leader russe Vladimir Poutine. Il s'agirait directement de M.Poutine, de sa famille, de ses amis d'enfance et de businessmen que M.Poutine n'a même jamais vus", précise M.Peskov.

Le porte-parole du Kremlin a également rappelé que ce n'était pas la première fois que l'on cherchait à calomnier Vladimir Poutine.

La BBC a récemment fourni un exemple éclatant de journalisme "indépendant", en diffusant un "reportage sur les biens cachés du président russe Vladimir Poutine". Des oligarques russes et des criminels de droit commun en cavale, tels que le banquier Sergueï Pougatchev et l'homme d'affaires Sergueï Kolesnikov, en sont les principaux protagonistes. Les journalistes de la BBC n'ont pas lésiné sur la noirceur pour montrer le chef du Kremlin sous une lumière strictement négative, à la différence du locataire de la Maison Blanche, tout de blanc vêtu. Tout semble indiquer que ce prestigieux média britannique ne fait plus appel qu’à deux couleurs pour représenter la réalité…