22-11-2024 02:58 AM Jerusalem Timing

Le vice SG du Hezbollah: la visite de Ban Ki-moon n’est pas innocente

Le vice SG du Hezbollah: la visite de Ban Ki-moon n’est pas innocente

Cheikh Naïm Qassem a déclaré que " le Hezbollah est contre le principe de la naturalisation des Palestiniens et encore moins des Syriens ".

Le vice-secrétaire général du Hezbollah, Cheikh Naïm Qassem, a déclaré que "la visite du secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon au Liban n’est pas innocente en ce moment ", soulignant que " le Hezbollah est  contre le principe de la naturalisation en général, des Palestiniens et encore moins des  Syriens ".

Dans une interview à la presse, Qassem s'est arrêté sur les accusations de terrorisme lancées par l'Arabie saoudite contre le Hezbollah: " c’est en réalité  l’Arabie qui devrait être accusée de terrorisme au Yémen, en Syrie et en Irak ou au Liban voire dans  différentes régions du monde, à travers le financement, l'armement et la couverture politique des takfiristes et de leurs hideux actes qu’ils exécutent partout, dans le monde, sans compter que  l'Arabie Saoudite coopère avec Israël ".

Il a expliqué  que " cette accusation a surgi parce que l'Arabie Saoudite est en colère contre le Hezbollah en raison de sa  position franche et claire qui dénonce les actions saoudiennes, en particulier au Yémen, car elle ne veut pas que l’on parle d’elle ou qu'on la critique".

Par ailleurs, cheikh Qassem a indiqué qu’en  "Israël, un débat a surgi s'il fallait lancer une guerre contre le Liban maintenant, ou s'il fallait se  contenter d’une bataille entre les deux guerres,  sans pouvoir se décider sur l'idée de la guerre", selon ses termes.


Selon lui,  le Hezbollah "n’est pas occupé en Syrie".

"Bien au contraire, il cherche à développer ses capacités au  point que si jamais une  guerre éclate , le parti pourrait y faire face avec un grand potentiel et d’importantes capacités. En conséquence, donc Israël ne peut pas traiter avec le Liban comme si le Hezbollah est occupé ailleurs ", a-t-il affirmé.

Evoquant le dialogue en cours avec le courant du Futur, le numéro deux du Hezbollah a indiqué qu'il est effectué "sur la base de réduire les tensions".

Il a ajouté: "nous n'avons  pas de grands espoirs en ce dialogue à ce stade , sachant qu'un  dialogue, à son stade minimum, signifie de s’assoir autour d’une table afin de réduire les tensions... Mais pour atteindre son niveau maximum  il doit impliquer une véritable volonté de la part du courant du Futur, en cessant entre autre les critiques futiles qui sont en fait plus des accusations que des remarques  objectives ".