Depuis un mois, M. Kim a supervisé plusieurs exercices militaires, dont des tests de missiles balistiques de moyenne portée, d’un système lance-roquettes multiple et de l’artillerie à longue portée..
Le leader de la Corée du Nord, Kim Jong-Un, a supervisé un test réussi d'un nouveau système anti-aérien, a annoncé samedi l'agence de presse officielle nord-coréenne KCNA.
Il s'agit du dernier en date d'une série de tests de missiles effectués dernièrement par Pyongyang alors que la tension est forte dans la péninsule divisée.
M. Kim "a dirigé le test d'un système anti-aérien guidé d'un nouveau type", et "sous son observation, des fusées anti-aériennes ont été tirées et ont frappé avec précision de fausses cibles aériennes ennemies", a rapporté KCNA.
Le numéro un nord-coréen "a exprimé sa grande satisfaction de ce test couronné de succès", qui est selon lui une nouvelle démonstration frappante de la croissance rapide de la capacité de défense du pays, a indiqué l'agence officielle.
A Séoul, le ministère sud-coréen de la Défense a déclaré que la Corée du Nord avait tiré un missile anti-aérien vendredi depuis la ville de Sondok, dans l'est.
Depuis un mois, M. Kim a supervisé plusieurs exercices militaires, dont des tests de missiles balistiques de moyenne portée, d'un système lance-roquettes multiple et de l'artillerie à longue portée, en réponse à des manœuvres militaires conjointes menées comme chaque année dans la péninsule par la Corée du Sud et les Etats-Unis, allié de Séoul.
La nouvelle annonce de KCNA est intervenue alors que se déroulait à Washington un sommet de deux jours sur la sécurité nucléaire lors duquel la Corée du Nord a été le principal sujet des discussions entre le président des Etats-Unis Barack Obama et les dirigeants de la Chine, de la Corée du Sud et du Japon.
M. Obama a souligné jeudi dans le cadre de ce sommet la nécessité d'"appliquer avec vigilance les fortes mesures de sécurité de l'Onu" adoptées à l'encontre de la Corée du Nord après son quatrième essai nucléaire en janvier, suivi d'un lancement de fusée considéré par les Occidentaux comme un test déguisé de missile militaire.
Ces activités constituent des violations de plusieurs résolutions du Conseil de sécurité de l'Onu.
Le quatrième tir nucléaire nord-coréen a suscité l'adoption le 2 mars par le Conseil de sécurité d'une nouvelle série de sanctions d'une ampleur sans précédent.
Les médias officiels de Pyongyang ont qualifié les critiques émises lors du sommet de Washington de tentative "insensée" pour contester à la Corée du Nord son "accès légitime aux armes nucléaires", rapporte l'AFP.