Kabbara prétend que c’est la main des armes du Hezbollah qui s’est étendue aux quartiers, aux villes, et à la population, dans tout le Liban.
Le député Mohammad Kabbara, membre du bloc parlementaire du courant du Futur, a répondu au discours prononcé dimanche par le chef du bloc parlementaire du Hezbollah, Mohammad Raad, qui avait souligné que le Hezbollah « couperait la main qui s’étendrait de l’extérieur pour s’en prendre au pays ».
Kabbara a prétendu que « c’est la main des armes du Hezbollah qui s’est étendue à nos quartiers, à nos villes, à nos habitations, à notre terre, à notre population, dans tout le Liban, depuis la guerre de juillet contre l’ennemi israélien, depuis l’assassinat du président martyr Rafic Hariri en février 2005 et même bien avant cela. »
Après avoir déclaré que « les armes du Hezbollah ne nous font pas peur », Kabbara a poursuivi, en s’adressant toujours à M. Raad : « Vous avez pris la défense de l’armée et vous avez affirmé que l’armée et la résistance sont deux paramètres qui font la force du Liban. À notre avis, l’armée est celle de la patrie, elle protège l’ensemble du pays, non seulement des agressions étrangères, mais aussi de l’hégémonie interne et des tentatives visant à imposer le diktat du parti unique par le biais de milices armées qu’ils qualifient de résistance. »
Et Kabbara de conclure : « Oui, il faut couper la main qui s’étend de l’extérieur pour s’en prendre au pays, que cette main provienne d’Israël, de Téhéran ou du palais de votre allié provisoire à Damas. »