Il a mis en garde contre les tentatives américaines de s’infiltrer dans son pays via le courant de l’opposition occidentalisée.
Le chef des Gardiens de la révolution islamique en Iran, le général Mohammad Ali Jaafari, a qualifié les deux régimes en Arabie saoudite et au Bahreïn de prototype de « l’attardement politique moderne », les mettant en garde contre toute action irrationnelle.
« Les comportements humiliants de certains dirigeants arabes en soutenant l’entité sioniste tout en tuant les peuples yéménite et palestinien de la part des Saoud a terni la réputation et la dignité de la nation arabe », a-t-il déclaré lors de la première réunion du Haut comité des chefs des Gardiens de la révolution depuis l’avènement du nouvel an perse. Ajoutant toutefois avoir pleinement confiance en les peuples arabes qui sauront selon lui « brandir l’épée de la revanche ».
Assurant que son pays était disposé à affronter les menaces des ennemis, il a précisé : « Nous avons bâti nos capacités depuis de longues années en supposant un guerre de grande envergure contre les Etats-Unis et leurs alliés».
Evoquant la puissance de la révolution islamique (en Iran) qui est parvenue d’après lui « à avorter les tentatives des ennemis (contre l'Iran) par le biais des différentes crises imposées, dont la guerre, les assassinats, et la crise de 2009 », ( après la réélection de l'ex-président Mahmoud Ahmadinejad) , il a indiqué : « le secret que la Révolution islamique dans sa réussite à franchir toutes ces circonstances pénibles réside dans l’esprit révolutionnaire de notre peuple qui a pu, grâce entre autre au leadership de l’imam défunt et de son éminence l’imam Khamenei de l’emporter contre les forces les plus puisantes de l’histoire ».
Mais Jaafari a mis l’accent sur la nécessité de ne pas ignorer les tentatives américaines de s’infiltrer au sein des Etats, via les courants occidentalisés de l’opposition, estimant que les Etats-Unis poursuivent « cette stratégie efficace » en Iran aussi.
"Le nouveau courant occidentalisé est formé par les éléments de l'infiltration des Etats-Unis" mais "la nation révolutionnaire et croyante" ne lui permettra pas "de se développer", a-t-il affirmé.
Selon lui, les adeptes de ce courant « suivent involontairement le chemin de la contre-révolution et veulent humilier » le peuple iranien.
Le général iranien a ajouté que "les idées politiques en contradiction avec la révolution islamique ne perdureront pas, (...) même si à un moment donné, elles prennent le contrôle du gouvernement ou du Parlement".
Le numéro un des gardiens de la Révolution a également affirmé que l’accord nucléaire conclu avec les grandes puissances n’est pas un modèle.
"Si l'accord nucléaire est présenté comme un modèle, c'est le signe de l'étroitesse d'esprit et de l'auto-humiliation", a-t-il tancé.
Le général Jafari a également attaqué avec virulence les pouvoirs saoudien et bahreïni, exemples de "l'attardement politique" selon lui, affirmant que "les Gardiens de la révolution ont préparé la réponse à leur impertinence et leur stupidité et attendent seulement les ordres".
"Nous soutenons le régime, le pouvoir et l'intégrité territoriale de la Syrie et nous ne permettrons jamais la désintégration des nations islamiques", a-t-il affirmé.
Enfin, le général Jafari a rappelé que l'Iran allait développer son programme balistique malgré les critiques des pays occidentaux, mais qu'il ne "voulait pas la guerre".
Sur la Syrie, il a rappelé la position iranienne traditionnelle : "Nous soutenons le régime, le pouvoir et l'intégrité territoriale de la Syrie et nous ne permettrons jamais la désintégration des nations islamiques", a-t-il affirmé.
Enfin, le général Jaafari a rappelé que l'Iran allait développer son programme balistique malgré les critiques des pays occidentaux, mais qu'il ne "voulait pas la guerre".
Sources : Al-Alam, AFP