Les hackers arméniens, quant à eux, ne restent pas inactifs. Mardi dernier, ils ont mis à la disposition du public les données personnelles de 25.000 militaires azerbaïdjanais.
Dans un contexte d'aggravation de la situation dans le Haut-Karabakh, des hackers turcs ont effectué une série de cyberattaques contre les sites web du gouvernement arménien en paralysant temporairement leur fonctionnement, rapporte le journal Sabah.
Début avril, le conflit dans le Haut-Karabakh a mis aux prises, une fois de plus, l'Arménie et la République autoproclamée du Haut-Karabakh, d'une part, et l'Azerbaïdjan, de l'autre. Ce dernier est appuyé par Ankara.
Les attaques du groupe baptisé Aslan Neferler Tim ont visé les sites des ministères arméniens de la Défense, de l'Energie et de l'Agriculture.
Sur leur page Facebook, les pirates ont mis en ligne un message promettant de continuer leurs tentatives de saper le travail des ressources Internet du gouvernement arménien.
Auparavant, le même groupe de hackers a revendiqué le piratage des sites web du gouvernement belge, du politicien hollandais d'extrême droite Geert Wilders, de la Banque centrale d'Arménie et même d'un autre groupe de hackers, le collectif des Anonymous.
Les hackers arméniens, quant à eux, ne restent pas inactifs. Mardi dernier, ils ont mis à la disposition du public les données personnelles de 25.000 militaires azerbaïdjanais.
Le 2 avril, l'Arménie et l'Azerbaïdjan ont annoncé que la situation dans le Haut-Karabakh s'était dégradée de manière dramatique. Bakou et Erevan se sont renvoyés mutuellement la faute sur le fait d'avoir violé la trêve initiale et ont rapporté de violents combats dans la région.
Plus de 30 personnes sont mortes au cours du récent regain de tension dans le Haut-Karabakh.
Le 5 avril, l'Arménie et l'Azerbaïdjan ont convenu d'un cessez-le-feu bilatéral qui est entré en vigueur à midi heure locale.