"la détention de telles armes par Israël était due à l’application par les Occidentaux d’une politique de deux poids deux mesures".
Le représentant adjoint de la République islamique d’Iran auprès des Nations Unies, Gholam-Hussein Dehgan, a estimé que "le régime sioniste représente le seul obstacle à la dénucléarisation du Moyen-Orient" ajoutant que " l'Iran est préoccupé par les évolutions liées au désarmement nucléaire" a rapporté le site d'informations Farsnews.
Dehgan a regretté -lors d’un discours devant la Commission du désarmement de l’Assemblée générale de l’ONU- qu'"aucun progrès palpable n’a été enregistré en ce qui concerne l’application des engagements relatifs au désarmement nucléaire, en vertu de l’article six du Traité de non-prolifération nucléaire (TNP)".
Il a indiqué que " l’an dernier, la conférence sur la révision du TNP avait échoué à cause de l’opposition des Etats-Unis et de la Grande-Bretagne, et donc on n'a pas réussi à obtenir un accord de fond sur une évolution dans le processus de désarmement nucléaire".
" Ces deux pays se sont opposés au document final de la conférence pour défendre le programme nucléaire d’Israël ", a-t-il ajouté.
Et de poursuivre : " Des budgets colossaux sont consacrés à la modernisation des arsenaux nucléaires aux Etats-Unis et en Grande-Bretagne. Washington a lancé un projet d’un trillion de dollars pour rénover son arsenal nucléaire ".
Dehgan explique que " tout cela traduit un manque de volonté politique réelle de la part des pays détenteurs d’armes nucléaires à abandonner leur doctrine sécuritaire dangereuse selon laquelle la possession d’arme nucléaire est synonyme de sécurité".
Quant à l’objectif de créer un Moyen-Orient dépourvu d’armes nucléaires, le représentant adjoint iranien à l’ONU a affirmé qu’"Israël représentait le seul obstacle à cet objectif".
Il a dénoncé la politique ambivalente de certains pays dotés d’armes nucléaires envers l’application des normes de non-prolifération nucléaire, en notant que "la détention de telles armes par Israël était due à l’application par les Occidentaux d'une politique de deux poids deux mesures".