"Des pressions US sont exercées sur le Premier ministre pour ne pas libérer Karma et Falloujah".

Les brigades irakiennes Ahlul-haq ont mis en garde contre la détérioration de la situation sécuritaire à Bagdad, accusant les Etats-Unis d'assurer "un protectorat pour ravitailler" le groupe terroriste wahhabite Daech.

Cité par le site Soumariya news, le porte-parole militaire du mouvement Jawad Tlibawi a rappelé "ses propos sur la présence de cellules dormantes dans l'entourage de Bagdad afin de destabiliser la capitale en coordination avec les bandes de Daech déployées à Karma et Falloujah. Aujourd'hui encore, nous réitérons que l'insécurité a atteint un niveau dangereux".

Selon lui, "le gouvernement et le commandant général des forces armées doivent donner ordre de lancer une opération centrale pour libérer Karma et Falloujah, deux bastions du terrorisme. Daech s'est depuis longtemps infiltré depuis ces deux villages pour mener des attaques contre les forces positionnées à Abou Gharib". 

Il a cependant révélé qu'il existe "des lignes rouges empêchant la libération de ces deux régions, et des pressions exercées sur le Premier ministre par la coalition américaine pour ne pas ordonner leur libération. Nous croyons que les Américains veulent assurer un protectorat pour ravitailler Daech qui a commencé à s'effondrer grâce aux frappes de la résistance".

Tlibawi s'est dit étonné qu'une région située à 500km de la capitale soit libérée par les forces de l'Etat alors que la région située à moins de 60km demeure occupée. Bagdad est le centre de la décision et renferme la plupart des départements gouvernementaux. Si Bagdad tombe aux mains des terroristes, la situation des autres régions sera dangereuse". 

Et de révéler des informations fiables selon lesquelles Daech a réactivé "l'Etat du sud" et a transféré son siège au nord de la province de Babel. Selon lui, cet Etat est responsable des derniers attentats survenus à Bassorah, Nassiriya, le terrain d'Alexandrette. "Le gouvernement doit prendre conscience de la dangerosité de cette question", a-t-il averti.

Traduit du site Al-Alam