L’un des facteurs principaux qui a déterminé ce choix est la proximité de la base au Complexe alaskien militaire commun du Pacifique, ce qui permettra aux forces aériennes de profiter de plus de 100.000 mètres carrés d’espace .
Washington a décidé de déployer, d’ici à 2020, deux escadrons d’avions de la cinquième génération F-35A sur la base d’Eielson en Alaska.
Le Pentagone prévoit de commencer la préparation de cette base aérienne pour l'arrivée des nouveaux chasseurs miltirôles en 2017. Les premiers F-35 n’arriveront pas avant 2020 à Eielson, rapporte le site américain Defense News.
La base recevra deux escadrons de F-35A, lesquels rejoindront l’escadron de F-16 qui est déjà déployé à Eielson.
Eielson sera la première base à l'extérieur de la partie continentale des États-Unis dans la zone des opérations du Pacifique qui accueillera des avions de cinquième génération. Pour prendre cette décision, l’armée de l’air américaine a examiné plusieurs solutions en outre-mer, y compris des bases dans des pays étrangers, mais a choisi finalement la base d’Eielson, comme solution la plus adaptée.
L'un des facteurs principaux qui a déterminé ce choix est la proximité de la base au Complexe alaskien militaire commun du Pacifique (Joint Pacific Alaska Range Complex, JPARC), ce qui permettra aux forces aériennes de profiter de plus de 100.000 mètres carrés d’espace pour les exercices aériens.
Conçu pour tirer des armes nucléaires, le F-35 Lightning-II utilise des technologies furtives. Outre les Etats-Unis, le projet réunit l'Australie, le Royaume-Uni, le Danemark, l'Italie, le Canada, les Pays-Bas, la Norvège et la Turquie.
Le premier vol de l'avion a eu lieu en 2006, mais sa mise au point définitive n'a pas encore été achevée. Pas un seul chasseur déjà construit n'est capable de participer à des combats réels. Les problèmes importants de cet aéronef sont bien connus, ils incluent l'immaturité du système d'information logistique autonome (le squelette informatique du F-35), l'instabilité du logiciel avionique Block 3F, et plusieurs problèmes concernant la fiabilité et la maintenabilité du moteur de l'avion.
Par ailleurs, l’avion ne peut pas décoller depuis des pistes courtes ou moyennes et le coût d'une heure de vol est énorme, s’élevant à plus de 50.000 dollars.
Parmi les autres défauts du chasseur constatés lors des tests, il convient de citer les casques susceptibles de blesser le cou du pilote au moment de l'éjection. Pire, cette blessure peut s'avérer létale.
Ces défauts ont amené le Pentagone à publier une brochure indiquant aux pilotes la manière de réagir aux critiques dirigées contre l'avion.
Depuis 1996, le montant des investissements cumulés pour le développement de cet avion s'élèvent à 396 milliards de dollars et le coût unitaire de l'appareil est de 133 millions de dollars, ce qui fait de ce projet le programme d'armement le plus cher au monde.