Une collaboration qui remonte à 2012
Mercredi 6 avril, le site du quotidien Le Monde consacrait un article à l’entreprise qui a discrètement aidé le FBI à décrypter le smartphone d’un terroriste présumé de Daech .
Son nom : Cellebrite.
Fondée en 1999, cette compagnie – immatriculée et basée en Israël – est dirigée par Yossi Carmil, un homme ayant auparavant « travaillé » – sans plus de détails connus – au sein du ministère israélien de la Défense .
Son équipe d’ingénieurs est principalement issue de « 8200 », l’unité d’élite de l’armée israélienne dédiée à la cyberguerre et à l’espionnage informatique .
À la fin de son article, Le Monde indique incidemment – et sans jamais rapporter la connexion de Cellebrite avec le renseignement militaire israélien – que les enquêteurs de la police judiciaire française utilisent ses services afin de tenter d’accéder aux données des smartphones cryptés, notamment dans les affaires terroristes.
Détail à souligner : la première collaboration officielle de Cellebrite avec les autorités françaises remonte à juillet 2012, date à laquelle un contrat fut signé avec les forces de gendarmerie .
Deux mois auparavant, le clan ultra-sioniste réuni autour de François Hollande et Manuel Valls venait d’accéder au pouvoir.
Rappel : le ministère de l’Intérieur, qui chapeaute la Direction centrale de la police judiciaire, est actuellement dirigé par Bernard Cazeneuve, un franc-maçon particulièrement déférent et serviable envers la mouvance pro-israélienne .
Source : Panamza