De tels propos sont absolument faux et sont vraiment un poisson d’avril.
L’ambassadeur iranien à Beyrouth a démenti les propos tenus par le politicien libanais Samir Geagea (14 mars) au sujet de l’ingérence de Téhéran dans les affaires intérieures libanaises.
Geagea avait prétendu lors d’une interview avec la chaîne de télévision libanaise LBC que l’ambassadeur iranien Mohammad Fathali avait dit à des responsables occidentaux que si vous voulez des élections présidentielles au Liban, allez demander au Vatican de convaincre Michel Aoun de retirer sa candidature à l’élection présidentielle au Liban.
En qualifiant de « mensonge » les propos de Geagea, le diplomate iranien a déclaré : « Dans la République islamique d’Iran, nous avons une position claire vis-à-vis de l’élection présidentielle du Liban. »
« Après avoir entendu les propos de Samir Geagea, j’ai éclaté de rire…De tels propos sont absolument faux et sont vraiment un poisson d’avril, » a précisé M.Fathali, cité par la télévision iranienne PressTV.
L’ambassadeur iranien a souligné qu’il revient uniquement aux Libanais de décider de leur avenir.
Pour sa part, l’ambassade iranienne à Beyrouth a émis un communiqué, en avertissant que toute ingérence étrangère au Liban risquerait de compliquer davantage la situation sur le terrain.
Depuis la fin du mandat du président Michel Slemain en mai 2014, le poste du chef d’Etat est toujours vacant.
Le système du partage du pouvoir au Liban stipule que le président soit un chrétien maronite, le Premier ministre un musulman sunnite et le président du Parlement un musulman chiite.