Interrogé sur l’éventualité d’une guerre régionale au cas où la Syrie est attaquée par l’OTAN, Ben Jeddo a répondu qu’elle n’est pas possible..
«Les Turcs veulent nous faire croire qu'ils sont antisionistes en adoptant de telles attitudes envers l'entité sioniste», a affirmé l’ex-directeur du bureau al-Jazira au Liban, Ghassan Ben Jeddo, mettant en doute l'hostilité affichée d'Ankara envers l’entité sioniste, à travers l’expulsion de l’ambassadeur d’Israël en Turquie.
Interviewé par le correspondant du site iranien Faresnews, Ben Jeddo a dénoncé la politique à deux visages de la Turquie, exprimant l'espoir qu’Ankara soit sincère dans ses positions politiques, jetant le doute sur sa crédibilité.
Ben Jeddo estime que la décision d’expulser l'ambassadeur sioniste de la Turquie se contredit avec les positions d'Ankara à l’égard de la Syrie. Et que la chute du régime du président Assad est devenue le principal objectif d'Ankara contre Damas, et ce en encourageant l'opposition à se rebeller contre le gouvernement comme cela s’est passé en Libye.
Interrogé sur l’éventualité d’une guerre régionale au cas où la Syrie est attaquée par l'OTAN, Ben Jeddo l'a exclue, précisant que la République islamique d'Iran fournira seulement un soutien moral à Damas mais n'interféra pas militairement pour soutenir la Syrie. Il a toutefois signalé que le renversement du régime syrien n'est pas facile.
Ghassan Ben Jeddo, qui vient de lancer sa propre chaîne satellitaire Mayadin, a affirmé que «le régime syrien bénéficie du soutien de ses alliés comme la République islamique d’Iran, la résistance libanaise et palestinienne, et que le peuple syrien soutient le régime syrien même s’il appelle à des réformes dans son pays, sans toutefois vouloir changer de régime ».