Selon M. Mouallem, le dialogue inter-syrien doit se faire sans conditions préalables.
Le ministre syrien des Affaires étrangères, Walid al-Mouallem, a réitéré devant son hôte onusien l’émissaire Staffan De Mistura la disposition de son pays à entamer un dialogue inter-syrien sans conditions préalables et sous direction syrienne.
M. Mouallem a tenu ces propos à l’issue d’une rencontre à Damas avec l’émissaire spécial du Secrétaire général de l’ONU pour la Syrie et la délégation qui l’accompagne, au cours de laquelle ce dernier a exposé les idées et les efforts déployés pour faire réussir les pourparlers sur la crise en Syrie.
Le chef de la diplomatie a de plus affirmé qu’une délégation syrienne est prête à participer aux pourparlers à partir du 15 avril en cours.
Selon l’agence officielle Sana, il a insisté sur le droit du peuple syrien à la détermination de son avenir et sur l’inéluctabilité de la victoire sur les deux milice wahhabites Daesh et le Front Nosra et d’autres groupuscules terroristes qui continuent à violer la cessation des hostilité afin de mettre en échec le dialogue inter-syrien à Genève.
Il a, enfin, réaffirmé la poursuite des efforts déployés par le gouvernement syrien dans la lutte anti-terroriste, la protection des citoyens et l’acheminement de l’assistance à ceux qui en ont besoin pour alléger leur souffrance.
Dans une déclaration faite à l’issue de la rencontre, de Mistura a indiqué que l’entretien avait porté sur les préparatifs des pourparlers de Genève prévus le 13 avril courant.
Il a ajouté que la question de l’accès de l’assistance humanitaire à toutes les zones assiégées pour atteindre tous les Syriens et l’importance de protéger et de soutenir l’accord précaire sur l’arrêt des combats mais qui se poursuit, étaient au centre de ses entretiens.
En ce qui concerne la participation des Kurdes aux pourparlers de Genève, de Mistura a indiqué que les kurdes se trouvent dans certaines délégations.
Avec Sana