11341 personnes se sont porté candidats pour disputer 250 sièges au parlement.
En Syrie, plus de 7.000 bureaux de vote ouvriront leurs portes le 13 avril dans le cadre des élections législatives. Il s'agit du second scrutin depuis le début de la crise en 2011
Les élections se dérouleront dans le cadre du cessez-le-feu mis en place fin février, et grâce auquel on n'entend plus retentir d'explosions à Damas, la capitale syrienne.
Selon le président de la Commission juridique suprême des élections, qui supervise le scrutin, 11341 personnes se sont porté candidats, mais 3.500 ont été admis pour disputer 250 sièges au parlement, le « Conseil du peuple » dont les membres sont élus au suffrage direct et secret pour un mandat de quatre ans.
Selon la Constitution adoptée le 26 février 2012 à l'issue d'un référendum, les élections législatives seront multipartites.
Les candidats issus des zones contrôlées par Daesh (Etat islamique) et le Front al-Nosra pourront eux aussi participer aux élections. Ces hommes politiques représenteront les intérêts de la population syrienne résidant dans les territoires occupés ainsi que ceux des personnes forcées de prendre la fuite.
Un centre médiatique a été mis en place a l‘hôtel Sheraton à Damas, par le ministère syrien de l’information en collaboration avec l’Union des radios et des chaines de télévision islamique. Il est destiné à tous les medias désirant couvrir cet évènement.
S’exprimant lors de la réunion ministérielle hebdomadaire, le Premier ministre syrien Wael al-Halaqi a déclaré les élections parlementaires, prévues demain mercredi, permettront au peuple syrien de démontrer son attachement à son Etat et à ses institutions nationales.
La police et les autres forces nationales ont annoncé des mesures de sécurité renforcées le jour de scrutin. Avant ce jour de silence, les rues de Damas ont été débarrassées d'une myriade de panneaux d'affichage comportant les noms et les photos des candidats.
Sources : Sputnik ; Sana ; Al-Manar