Pourtant, l’Entité sioniste n’est pas signataire du TNP.
Alors que le monde entier et les organisations internationales comme l’agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) ont tenté par tous les moyens de bloquer la conclusion d’un accord nucléaire avec l’Iran, ceux-ci communiquent en cachette avec Israël pour développer ses recherches nucléaires !
Udi Netzer, directeur général du « département des recherches nucléaires » au réacteur israélien de Dimona, a fait cette révélation, bien qu’Israël ne soit pas signataire du Traité de la non-prolifération des armes nucléaires.
En principe, toute coopération avec l’Entité Sioniste doit être interdite. Comment les chercheurs et experts internationaux ont-ils été depuis toujours interdits d’accès au réacteur de Dimona, alors qu’ils le sont maintenant, sous le titre de « recherches scientifiques nucléaires pour des fins pacifiques » ?
S’exprimant dans un colloque tenu à l’université de Te Aviv, Netzer a révélé que lesdits experts ont eu « accès au centre de recherches appartenant au site Dimona, pour travailler sur 65 recherches secrètes ».
Il cite les organisations et instances ayant pris part à ces recherches : « L’AIEA, le ministère de l’énergie américain, l’agence US de la protection de l’environnement, et l’Union européenne ».
Dans un article paru mercredi, le journal Haaretz a qualifié d’ « inhabituelles » les informations divulguées par Netzer, précisant que ces propos « sortent du cadre de la politique du secret adoptée depuis des décennies par Israël dans toutes les questions en lien avec le réacteur de Dimona ».
Sachant que la censure militaire a plus d’une fois interdit la divulgation d’informations sur la coopération entre Israël et les instances internationales.
Il y a déjà un an, le directeur général de la commission de l’énergie atomique Shaoul Horev avait souligné « la nécessité de s’ouvrir au monde, non seulement pour acquérir de nouvelles expériences mais pour comparer nos potentiels avec ceux des autres ».
Sans citer nommément les instances avec lesquelles coopèrent les Israéliens, Horev a indiqué que « les employés de Dimona doivent partir à l’étranger pour poursuivre leurs recherches ».
Sans mentionner la teneur de ses propos, le Haaretz a rappelé les propos de Horev tenus lors d’un congrès des associations nucléaires au début de cette semaine à Tel Aviv. Celui-ci a parlé devant 350 experts de plusieurs pays, des activités de recherches communes entre Israël et des parties internationales.
D’après le même journal, ces activités « n’entrent pas dans le cadre de l’utilisation militaire de l’énergie nucléaire », mais plutôt « dans le traitement des déchets nucléaires et la prévention des radiations ».
Malgré les allégations du Haaretz sur le côté pacifique des recherches, la teneur de 80 pages conclues par Israël et les organisations concernées n’a pas été divulguée à cause de la censure israélienne.
Traduit du site al-Akhbar