La topograhie du Golan permet de mener des attaques facilement.
Des sources israéliennes militaires ont mis en garde contre la possibilité que des attaques importantes soient lancées à la frontière avec la Syrie.
Dans un entretien avec le site israélien NRG, un haut officier de l’unité israélienne déployée dans le Golan syrien occupé depuis 1967, le général Wahad Nejmeh a révélé que la situation à la frontière est inquiétante, d’autant que la topographie de la région permet de mener des attaques, du fait que les rues se trouvent à proximité de la barrière de sécurité. Il a également évoqué l’éventualité d’un glissement des combats en direction des colonies avoisinantes.
« Ils peuvent déplacer les voitures piégées à une grande vitesse en direction de la frontière, sans alerte préalable. Je ne serai pas surpris que ceci se passe maintenant, car un événement pareil pourrait avoir lieu sans prémisses, et nous devons être prêts à agir cursivement », a-t-il ajouté.
Selon lui, la politique israélienne suivie depuis plusieurs années et basée sur la riposte imminente à toute attaque contre Israël risque de ne plus être efficace en l’état actuel des choses.
Et pour cause d'après lui : « la grande difficulté à évaluer les intentions des différents protagonistes présents sur la scène syrienne».
« L’armée israélienne a des mécanismes bien précis pour prendre des décisions, et d’autres pour les exécuter, alors que de l’autre côté de la frontière, il n’y a aucun mécanisme de prise des décisions. Il se peut qu’il arrive n’importe quoi ici car c’est le grand chaos. Tu ne sais pas qui est le commandant qui planifie. Ce qui veut dire que nous devrions être disposés à faire face à n’importe quel scénario possible », a-t-il poursuivi.
Le général israélien a également signalé que la région traverse une période de changement et qu’il n’est pas du tout connu d’avance quel en serait le résultat. « Je ne peux pas prévoir l’avenir, comment les frontières pourraient être influencées, ou quel serait le prix à payer, ou si tout ceci pourrait aboutir à une confrontation », a-t-il ajouté.
Sur la situation dans les régions syriennes avoisinantes du Golan occupé, Il a conclu en signalant que l’intensité des combats a baissé depuis l’entrée en vigueur du cessez-le-feu en Syrie, surtout entre l’armée et les insurgés dans cette région, alors que les accrochages se poursuivent entre les rebelles eux-mêmes .
Traduit par notre site al-Manar du journal al-Akhbar