22-11-2024 12:09 AM Jerusalem Timing

Le Conseil de sécurité rejette une requête saoudienne contre le Hezbollah

Le Conseil de sécurité rejette une requête saoudienne contre le Hezbollah

APrès le Conseil de coopération des pays du Golfe, et le Ligue arabe, l’Arabie traque l’Iran et le Hezbollah à l’OCI et au Conseil de sécurité del’ONU.

Alors que l’Arabie saoudite s’approche de plus en plus d’un accord avec l’ennemi sioniste, elle traque le Hezbollah et l’Iran dans toutes les instances.

Au sein du Conseil de coopération golfique et dans la Ligue arabe, dans le passé. Dans l’Organisation de coopération islamique (OCI) qui s’est réunie dans le cadre de son 13ème sommet, jeudi vendredi à Istanbul. Ainsi qu'aux Nations Unies, où elle a tenté de faire passer une requête hostile au Hezbollah au sein du Conseil de sécurité. En vain semble-t-il.

Sur les 200 clauses du communiqué final de l’OCI, rédigé dimanche dernier en présence des ministres et hauts fonctionnaires des 30 Etats islamiques qui y ont participé, cinq ont été consacrées à la République islamique iranienne et au parti de la résistance libanaise : l'une d’entre elles condamne ce qu’elle considère être « l’ingérence iranienne dans les affaires arabes », l’autre, les soi-disant « actes terroristes du Hezbollah en Syrie, en Irak et au Yémen ».

Ce qui n’a pas manqué de soulever des divergences entre ses membres, indique le site de la chaine iranienne arabophone al-Alam. C'est à la dernière minute que le président iranien cheikh Hassan Rouhani a décidé de se rendre à Istanbul.

Fait inédit pour un sommet : il a été achevé, sans lecture du communiqué final, et sans distribution de texte écrit aux journalistes sur place, comme c’est de coutume, a révélé le site de la chaine qatarie al-Jazeera.

Selon le journal libanais assafir, la délégation libanaise qui a regroupé les ministres représentants les différentes communautés libanaises, sous la préidence du Premier ministre, Tammam Salam, s’est contentée d’un rôle passif à l’image du « témoin qui n’a rien vu », décrit par l’adage égyptien.
Elle a seulement émis des réserves sur la clause qui condamne le Hezbollah.

Fait surprenant : l’Indonésie, le plus grand Etat islamique de par sa population, fait aussi partie de ceux qui ont émis des réserves. Elle souffre de l’expansion du wahhabisme qui sévit , menaçant sa stabilité interne et surtout à son système islamique modéré.

Au sein du Conseil de Sécurité, la tentative saoudienne de classer le Hezbollah parmi les organisations terroristes de l'organisation onusienne, s’est soldée par un échec. Et ce grâce au refus russe et chinois. Selon Assafir, les Américains ont eux aussi semblé prendre à la légère la manœuvre saoudienne.

« Il semble que l’Arabie saoudite ne peut jouer que dans les sphères qu’elle finance », a constaté un observateur sous le couvert de l’anonymat, non sans cynisme, rapporte le journal libanais.