Arrivée en Iran, à la tête d’une délégation,Moghrini a affirmé "Je vous assure que tous les peuples européennes souhaitent coopérer avec le peuple iranien, et mon message à la République islamique est que nous accordons une grande val
La Haute Représentante de l'Union européenne pour la politique étrangère et de sécurité commune, Federica Mogherini, a affirmé au cours de sa visite éclaire en Iran, que " l'Iran n'a pas violé l'accord nucléaire en poursuivant ses tests de missiles", a rapporté la chaine satellitaire iranienne alAlam.
Arrivée en Iran, à la tête d’une délégation dans l’espoir de pouvoir renforcer les relations commerciales entre l’Iran et l’Europe, après la signature de l’accord nucléaire, Moghrini a affirmé au cours d'une conférence de presse conjointe avec son homologue iranien Mohammad Zarif , que "l'accord entre l'Iran et l'Union européenne est historique" soulignant que "l'accord nucléaire promet d'être bénefique pour toutes les nations voire encourage la paix dans la région".
Et de poursuivre: "Je vous assure que tous les peuples européennes souhaitent coopérer avec le peuple iranien, et mon message à la République islamique est que nous accordons une grande valeur à cette coopération."
Et d'ajouter : "l'Iran et l'Union européenne ont des liens historiques, c'est pour cela nous travaillons à éliminer les obstacles pour surmonter divers problèmes. Aujourd'hui, nous partageons une coopération dans divers domaines et nous publierons une déclaration conjointe entre l'Iran et l'Union européenne."
Enfin, Moghrini a assuré que l'UE compte soutenir la candidature de l'Iran à l'Organisation mondiale du commerce".
Pour sa part, le ministre iranien des Affaires étrangères Mohammad Javad Zarif a déclaré les essais de missiles en Iran ne sont pas liés à l'accord nucléaire ni aux résolutions du Conseil de sécurité de l'ONU.
"L'objectif principal de l'Iran dans les négociations internationale qui ont abouti à l'accord sur son programme nucléaire était de se procurer un accès au système financier mondial et les Etats-Unis doivent en faire plus pour lever les obstacles entravant l'accès au secteur bancaire, a déclaré le chef de la diplomatie iranienne.
"L'Iran et l'UE feront pression sur les Etats-Unis pour faciliter la coopération des banques non américaines avec l'Iran", a dit Mohammad Javad Zarif, qui s'exprimait à l'occasion de la venue à Téhéran de Federica Mogherini, la Haute Représentante de l'Union européenne pour la politique étrangère et de sécurité commune.
"Il est essentiel que l'autre partie, notamment les Etats-Unis, remplisse ses engagements, non pas sur le papier mais en pratique, et qu'elle retire les obstacles, notamment dans le secteur bancaire", a-t-il poursuivi lors de leur conférence de presse commune, retransmise en direct par la télévision iranienne.
La Maison blanche a souligné vendredi que l'accès au système financier mondial ne faisait pas partie de l'accord sur le nucléaire conclu l'été dernier à Vienne entre l'Iran et les puissances du P5+1 (Etats-Unis, Russie, Chine, France, Grande-Bretagne + Allemagne).
L’Union européenne a publié un communiqué, affirmant que la visite de la délégation européenne en Iran constituerait un pas de géant vers l’essor des relations entre l’Iran et l’Union européenne, via la coopération, a rapporté le site d'informations iranien Press Tv.
« Le commerce, les aides humanitaires, les coopérations nucléaires civiles et les droits de l’Homme seront au menu des discussions de Mme Mogherini avec les responsables iraniens », ajoute le communiqué.
Bruxelles entend également demander à l’Iran son appui pour freiner l’afflux de réfugiés vers l’Europe.
« La crise migratoire fait partie des sujets les plus importants. Mogherini, qui avait un rôle important dans l’aboutissement des négociations nucléaires, essaie de faire avancer les efforts diplomatiques censés régler la crise en Syrie et au Yémen. Bruxelles s’apprête à jouer un rôle de soutien quant aux efforts de l’Iran pour rejoindre l’Organisation mondiale du Commerce. L’Union européenne s’intéresse, de même, à importer de l’énergie, à partir de l’Iran afin de réduire sa dépendance à la Russie », indique le texte.