02-05-2024 02:25 PM Jerusalem Timing

Pas de place aux opposants à Israël à l’Université US de Beyrouth!

Pas de place aux opposants à Israël à l’Université US de Beyrouth!

En 2014, Slayta a été chassé d’une université US pour son soutien à la cause palestinienne dans la foulé de l’offensive israélienne contre la Bande de Gaza.

Le président de l'université américaine de Beyrouth Fadlo Khoury a interdit au chercheur américain Steven Slayta d'accéder au poste du directeur des centres d'études et de recherches US (casar).

Pourtant, Slayta remplit tous les critères de la candidature  à ce poste et la commission de recherches a recommandé sa nomination. Même le doyen de la faculté des sciences Patrick McRevy a approuvé la décision de nomination, et l'a remise au recteur. Mais le président a annulé les décisions de cette réunion.

En effet, le seul problème de cet académicien est sa forte hostilité à l'occupation israélienne!

Khoury prétend qu'il existe des "infractions procédurales" dans le processus de la recherche pour la nomination d'un directeur. D'après le texte de sa lettre, envoyée par mail au personnel de l'université, l'infraction réside dans le fait que la présidente de la commission de recherche, Lisa Hajjar, est une professeure ayant le statut de visiteuse, et que certains éléments de la commission n'ont pas le même niveau académique alors que d'autres sont d'un niveau supérieur.

Mais les étudiants et la directrice du département ont fourni une autre version.
Il y a trois jours, les étudiants ont signé une pétition dans laquelle ils ont appelé la direction de l'université à protéger la liberté académique, qualifiant la décision de Khoury de politique, qui vise à sanctionner Slayta pour ses positions hostiles à l'occupation israélienne.

Dans un autre communiqué, les étudiants confirment que Khoury a fléchi devant des pressions extérieures, l'appelant à se rétracter.

En 2014, Slayta a été chassé d'une université US pour son soutien à la cause palestinienne dans la foulée de l'offensive israélienne contre la Bande de Gaza.
Il a ensuite accédé au "poste d'Edward Saïd" à l'université américaine.

Dans un appel téléphonique, la directrice actuelle du centre a indiqué qu' "elle n'a jamais été tenue au courant de ces infractions". Selon elle, il n'existe aucune loi qui interdit à une professeure visiteuse de diriger la commission de recherches pour nommer un nouveau directeur du centre (casar).

"Comment m'ont-ils permis d'accéder au poste de la directrice du centre alors que je suis une simple visiteuse?", s'est-elle interrogée. Et d'ajouter que Slayta est le mieux apte à occuper ce poste.


Lisa Hajjar a en outre révélé que Khoury a reçu deux appels téléphoniques de la part de deux sénateurs du Congrès US, offusqués du maintien de Slayta au poste d'Edward Saïd.

Le journal al-Akhbar a indiqué que la commission consultative du centre d'études et de recherches a répondu à la lettre du président pour réfuter ses allégations du point de vue légal, affichant son attachement à la nomination de Slayta à ce poste.
 
Traduit du site al-Akhbar