Selon le chef du bloc parlementaire du Hezbollah, l’ARabie saoudite est la première qui devrait être condamnée pour ingérence dans les affaires des autres pays.

Le chef du bloc parlementaire de la résistance au Liban, le député Mohammad Raad a fustigé les parties qui poursuivent chaque jour "leur projet contre l'Islam pur et véridique du prophète Mohammad".

S'exprimant lors d'une cérémonie funèbre au sud Liban, Raad a dit: "Ils poursuivent leur politique de haine, ils ont payé des sommes d'argent immenses et ont fait pression sur l'organisation de la coopération islamique pour condamner l'Iran, qu'ils accusent à tort de s'ingérer dans les affaires des pays arabes".

"Si l'on condamne l'Iran pour ses ingérences dans les affaires arabes, que fait alors l'Arabie Saoudite en Syrie, au Yémen et en Egypte? Que fait l'Arabie au Liban? Si nous avons à condamner quelqu'un pour ses ingérences, nous devrons condamner en premier le régime saoudien. En fait, le véritable problème n'est pas là. La réalité c'est que l'Arabie Saoudite veut conclure un accord avec les Israéliens, et elle procède étape par étape vers cette fin", a estimé le député du Hezbollah.

Et de réitérer que "l'école du terrorisme takfiriste est une doctrine atypique par rapport aux autres écoles sunnites. Nous combattons ceux qui ont donné naissance aux takfiristes et qui déversent leur haine et rancune contre la résistance. Ils ont fait ceci tout en serrant la main aux Israéliens en cachette, en prélude à se réconcilier avec eux publiquement".