Le taux de participation a été de 57.56% parmi les électeurs.
Le parti Baas au pouvoir en Syrie et ses alliés ont remporté la majorité des sièges du Parlement à l'issue des législatives organisées le 13 avril dans les territoires contrôlés par les autorités, selon les résultats officiels.
Selon la commission électorale, la grande majorité des 250 sièges du Parlement a été raflée par le parti Baas.
Les 200 candidats de la liste "Union nationale" à laquelle appartient ce parti, l'ont tous emporté dans plusieurs provinces du pays ravagé par la guerre depuis cinq ans, a rapporté dimanche le quotidien Al-Watan proche du pouvoir.
Le taux de participation a été de 57.56% parmi les électeurs en capacité de voter, selon cette commission, citée par l'agence officielle Sana.
5,08 millions des 8,83 millions d'électeurs potentiels se sont déplacés dans les bureaux de vote pour choisir parmi les 3.500 candidats à ces élections dénoncées comme "illégitimes" par l'opposition en exil.
En Syrie, un pays qui comptait quelque 23 millions d'habitants avant le conflit, 13,5 millions de personnes sont affectées ou déplacées par la guerre, selon l'ONU.
De nombreux experts avaient prédit un résultat semblable à celui du scrutin de mai 2012, auquel plusieurs partis avaient été autorisés, pour la première fois, à participer. Le Baas avait obtenu la majorité des 250 députés élus pour un mandat de quatre ans.
Parmi les candidats vainqueurs figurent notamment des membres de la
délégation officielle présente à Genève où se tient une nouvelle session de pourparlers indirects afin de trouver une issue à une guerre dévastatrice ayant coûté la vie à plus de 270.000 personnes.
Des artistes partisans du pouvoir de Damas ont également remporté des sièges comme le réalisateur Najdat Anzour ou l'acteur Aref al-Tarif.
Ces élections avaient été jugées "illégitimes" par les opposants de l'extérieur, et par les pays occidentaux. Mais la Russie les a jugées "conformes à la Constitution syrienne actuelle". L'ONU plaide de son côté pour la tenue d'élections générales courant 2017.
Avec AFP