Jusqu’ici, cette attaque n’a pas été revendiquée mais le mouvement de résistance palestinien Hamas l’a "saluée", en la présentant comme "une réponse naturelle aux crimes sionistes".
La police israélienne a qualifié d'attentat l'explosion dans un bus qui a fait au moins 21 blessés à Jérusalem lundi.
La police israélienne a découvert des fragments d'un engin explosif dans le bus.
"Nous avons découvert un engin explosif. Il s'agit d'un attentat", a déclaré le porte-parole de la police Michael Zingerman.
Selon la police, les sapeurs ont établi que la bombe avait explosé dans la partie arrière du bus, provoquant un incendie et blessant des passagers.
Jusqu'ici, cette attaque n'a pas été revendiquée mais le mouvement de résistance palestinien Hamas l'a "saluée", en la présentant comme "une réponse naturelle aux crimes sionistes".
S'il est confirmé que cette attaque a été menée par un ou des Palestiniens, cela marquerait une escalade dans les opérations anti-occupation, les assaillants palestiniens ayant recouru ces derniers mois principalement à l'arme blanche dans leurs attaques contre des Israéliens.
Selon un journaliste de l'AFP sur place, le bus visé a totalement brûlé tandis qu'un autre a été partiellement endommagé par le feu.
Parmi les 21 blessés, deux sont dans un état grave selon les secours. La majorité des blessés sont atteints de brûlures.
La police vérifie si l'un des blessés aurait été responsable de l'attaque.
Les autorités avaient initialement affirmé que le bus visé était vide et que les personnes blessées se trouvaient à bord d'un autre bus, mais cette version des faits n'a pas été confirmée par la suite.
Le maire de Jérusalem Nir Barkat présent sur les lieux a affirmé aux journalistes que "les habitants de la ville doivent rester vigilants".
"S'il s'agit d'une attaque terroriste, ils (les assaillants) veulent nous empêcher d'avoir une vie normale, et ce que l'on doit faire c'est de retourner à cette vie normale aussi vite que possible", a-t-il ajouté.
L'attentat de Jérusalem est survenue alors que les attaques palestiniennes avaient sensiblement baissé ces dernières semaines.
Depuis le 1er octobre, la vague des attaques qui secoue les Territoires palestiniens, Jérusalem et l'entité sioniste a coûté la vie à 201 Palestiniens, 28
Israéliens, deux Américains, un Erythréen et un Soudanais, selon un décompte de l'AFP.
La plupart des Palestiniens tombés en martyre sont des auteurs ou auteurs présumés d'attaques.
S'exprimant avant la confirmation de la thèse de la bombe, le porte-parole de la police d'occupation Micky Rosenfeld a affirmé: "si c'est une attaque terroriste, les
implications sont très importantes en terme de sécurité sur le terrain".
Avec Sputnik et AFP